• Le Messin du dimanche 11 décembre 1927. (Service Départemental de Moselle) (Luc Dufrene)

    " La découverte du trésor de Marthille "

    " Par le professeur Félix Willey. "<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>" Le Messin a annoncé hier qu'un spirite monsieur Willey avait découvert le trésor de Marthille.
    Voici ce qu'écrit à ce sujet notre confrère " Le Matin " sous les auspices de qui l'expérience a été faite :
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    Ayant lu dans Le Matin les détails que nous avions donnés sur cette histoire romanesque, un métapsychiste de Paris, qui est en même temps un ingénieur chimiste, monsieur Félix Willey, fort connu aux Etats-Unis par ses travaux et président d'honneur de l'Institut Hypnotique Canadien, est arrivé à Nancy pour se livrer à des expériences relatives au trésor de Marthille.<o:p> </o:p><o:p> </o:p><o:p> 
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    De plus, l'auteur du testament et de l'enfouissement du trésor serait un homme riche originaire de la Touraine venu cacher son bien à Marthille. Or un érudit lotharingiste, monsieur Charles Sadoul, conservateur au musée historique Lorrain à Nancy, nous a confirmé qu'il y avait bien eu en Touraine une famille Savary. Vendredi monsieur Willey s'étant cette fois mis en état de clairvoyance obtint des souterrains et des ruines enfouis du château de Marthille, un plan qui coïncide en tous points avec celui qui est entre les mains des prospecteurs. Les textes originaux de toutes ces révélations nous ont été confiés par monsieur Willey dans une enveloppe que nous avons scellé à la cire après y avoir inscrit la date..."
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    " Et il nous affirma qu'il était convaincu qu'en creusant à cet endroit précis le sol à une profondeur de 15,50 mètres, on trouverait ces deux objets qui pourraient fort bien être les deux cassettes contenants les joyaux et les lingots du comte Savary."

     


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  • Le Messin du vendredi 9 décembre 1927. (Service Départemental de Moselle) (Luc Dufrene)

    " Le trésor de Marthille vient d'être trouvé par un spirite "

    " Un célèbre métapsychiste, le professeur Willey, s'est rendu hier, vers 2 heures de l'après-midi, sur l'emplacement des ruines du château de Marthille. Contrairement à la façon de chercher des sourciers, il opère avec une médaille du 13° siècles et par le moyen des sciences occultes (Somnambulisme, spiritisme, lucidité, etc.) en se bandant les yeux. Il a indiqué, après ses expériences, un endroit où, selon lui, gisent deux masses métalliques superposées à des profondeurs différentes (12,50 m et 15 m).<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> 
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    Cet emplacement est à 5 mètres des premières fouilles.<o:p> </o:p>Cette confirmation a rendu espoir aux chercheurs, qui sont décidés plus que jamais à reprendre les travaux.


    Mais un tiens vaut mieux que deux tu l'auras, l'un est sûr, l'autre ne l'est pas."

     


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  • Le Messin du dimanche 27 novembre 1927. (Service Départemental de Moselle) (Luc Dufrene)

    " Le château de Marthille "

     Les lecteurs du Messin sont au courant des recherches qui ont été faites ces derniers temps par quelques habitants de Meurthe-et-Moselle, qui pensaient trouver un trésor sous les fondations de l'ancien château de Marthille. Ces fouilles sont restées sans résultat. La grande presse Parisienne s'est encore emparée de cette affaire. Des doutes ont finalement été émis à propos de l'existence du château de Marthille. Voici un nouvel élément historique dans cette controverse que nous communique monsieur Maujean, le sympathique secrétaire de l'académie de Metz."<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> 

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    Dans un article de l'Est-Républicain du 23 novembre, monsieur Sadoul prétend qu'il n'a jamais existé à Marthille ni château-fort, ni prieuré, les historiens n'en ayant jamais signalé, et Dom Calmet et Durrival n'ayant même pas mentionné le nom du village.C'est une erreur.<o:p> </o:p>Dom Calmet dit, dans sa notice, à l'article Morhange, que d'après une ancienne tradition du pays, Louis-le-Debonnaire avait à Destry deux maisons royales, l'une contiguë au village, l'autre éloignée d'un quart de lieue et située sur une montagne couverte de bois, d'où la vue s'étend fort loin. On y remarque encore, ajoute-t-il, des tas de pierres et des fossés. Or, il n'existe aux environs de Destry qu'un seul endroit qui soit conforme à cette description : C'est le Bois des Seigneurs, ou, comme on l'appelle plus communément, le Haut-Bois.C'est dans l' un de ces châteaux que fut établie en 845 la donation, par Louis-le-Debonnaire, en faveur de l'abbaye de Saint-Arnould : " In palatio nostro apud Destracham "..."

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    " En 1820, les ruines étaient, a peu de chose près, dans le même état qu'aujourd'hui ; elles l'étaient déjà, d'ailleurs, du temps de Dom Calmet, et il n'y subsistait ni souterrain, ni tour, ni réduit. Si un comte Savary a cru devoir y cacher sa fortune, ce n'est certainement pas pour la protection qu'elles lui offraient. Tout au plus lui auront-elles servi de point de repère. Les chances de succès des chercheurs semblent toutefois bien précaires."

    Léon Maujean.


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  • Le Messin du lundi 21 novembre 1927. (Service Départemental de Moselle) (Luc Dufrene)

    " Les chercheurs d'or "

    " Le trésor de Marthille "

    " On cherche un trésor à Marthille ! L'histoire de Glozel s'effondrera comme un château de cartes et bientôt la France haletante tournera son regard vers la Lorraine. C'est tout un conte, c'est tout une légende qui subitement, qui brusquement, grâce à un petit bout de parchemin, se transforme en réalité. Réalité troublante, réalité passionnante, qui bouleverse bien des têtes !<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>Mais, somme toute, est-ce une réalité ? Nous nous garderons bien de répondre par l'affirmative ou par la négative...
    Qui vivra verra !

    Ce qui intéresse actuellement, c'est de savoir comment l'existence dudit trésor fut découverts. Voici les faits, brièvement résumés. En l'an de grâce 1925, à Metz un jeune homme allait déchirer un ancien livre pieux acheté par son grand-père dans un lot de vieux bouquins. Il vit soudain un parchemin s'échapper de la reliure. Il l'ouvrit. C'était un testament, écrit avec de l'encre et du sang à l'aide d'un petit bout de bois ;
    Un croquis était annexé.<o:p> </o:p>On put non sans difficultés donner une date à ce document : 17 avril 1820. Le parchemin fut du reste soumis à l'examen sérieux d'une personne compétente, laquelle n'hésita pas à lui reconnaître un bon siècle d'existence. Le possesseur de cette trouvaille peu ordinaire put en reconstituer le texte, car bien des lettres n'étaient plus déchiffrables..."
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    " Cette affaire sans grande importance se rattache au trésor de Marthille. Les terrassiers avaient été embauchés pour constituer les fouilles qui devaient mettre à jour les 400 kilos d'or et de diamants enfouis au château du comte de Savary..."<o:p> </o:p></o:p><o:p><o:p>
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    " Après avoir dépensé une bonne partie de leur avoir, ils durent abandonner leurs recherches ; un cafetier, puis un industriel, puis un ancien officier ministériel les remplacèrent bientôt.On fit venir monsieur Zaenguerlé, sourcier à Pagny-sur-Moselle, qui confirma les espoirs des chercheurs d'or. On chercha, on creusa, 11, 12, 13 mètres. Les fouilles devenaient dangereuses de par la pluie persistante. On abandonna les recherches, mais pas la foi en ce trésor caché. Les fouilles, dit-on, seront reprises au printemps.
    Eh bien ! qu'en dites-vous ?
    La Moselle a son petit Glozel nouveau genre !"
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