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Le Messin du dimanche 27 novembre 1927. (Service Départemental de Moselle) (Luc Dufrene)
Le Messin du dimanche 27 novembre 1927. (Service Départemental de Moselle) (Luc Dufrene)" Le château de Marthille "
" Les lecteurs du Messin sont au courant des recherches qui ont été faites ces derniers temps par quelques habitants de Meurthe-et-Moselle, qui pensaient trouver un trésor sous les fondations de l'ancien château de Marthille. Ces fouilles sont restées sans résultat. La grande presse Parisienne s'est encore emparée de cette affaire. Des doutes ont finalement été émis à propos de l'existence du château de Marthille. Voici un nouvel élément historique dans cette controverse que nous communique monsieur Maujean, le sympathique secrétaire de l'académie de Metz."<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>
</o:p>Dans un article de l'Est-Républicain du 23 novembre, monsieur Sadoul prétend qu'il n'a jamais existé à Marthille ni château-fort, ni prieuré, les historiens n'en ayant jamais signalé, et Dom Calmet et Durrival n'ayant même pas mentionné le nom du village.C'est une erreur.<o:p> </o:p>Dom Calmet dit, dans sa notice, à l'article Morhange, que d'après une ancienne tradition du pays, Louis-le-Debonnaire avait à Destry deux maisons royales, l'une contiguë au village, l'autre éloignée d'un quart de lieue et située sur une montagne couverte de bois, d'où la vue s'étend fort loin. On y remarque encore, ajoute-t-il, des tas de pierres et des fossés. Or, il n'existe aux environs de Destry qu'un seul endroit qui soit conforme à cette description : C'est le Bois des Seigneurs, ou, comme on l'appelle plus communément, le Haut-Bois.C'est dans l' un de ces châteaux que fut établie en 845 la donation, par Louis-le-Debonnaire, en faveur de l'abbaye de Saint-Arnould : " In palatio nostro apud Destracham "..."
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</o:p>" En 1820, les ruines étaient, a peu de chose près, dans le même état qu'aujourd'hui ; elles l'étaient déjà, d'ailleurs, du temps de Dom Calmet, et il n'y subsistait ni souterrain, ni tour, ni réduit. Si un comte Savary a cru devoir y cacher sa fortune, ce n'est certainement pas pour la protection qu'elles lui offraient. Tout au plus lui auront-elles servi de point de repère. Les chances de succès des chercheurs semblent toutefois bien précaires."Léon Maujean.
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