• Le Matin du samedi 10 décembre 1927. (Bibilothèque National de France) (Service Reproduction) (Gr. Fol. Lc2 4105)

    " Le Mystère (?) du Bois des Seigneurs. "

    " Un métapsychiste affirme l'existence du trésor de Marthille. "

    " Notre correspondant particulier.
    Nancy, 9 décembre- Par téléphone. Nous avons, ces jours-ci signalés les fouilles qu'ont entreprises quatre Mussipontains pour essayer de mettre à jours un trésor de 250 millions de notre monnaie actuelle et qui serait enfoui dans le Bois des Seigneurs, près de Marthille (Moselle ), où s'élevait jadis un château.


    À l'endroit approximatif qui était désigné sur le plan trouvé dans un vieux livre de prières, monsieur Adrien Fidel, notaire et ancien maire de Pont-À-Mousson, décida avec trois de ses concitoyens, messieurs Romier, Sansey et Véron de faire procéder à des fouilles. Des planchers d'une longueur de plus de 600 mètres et un puits de 14 mètres de profondeur ont déjà été creusés et ont permis de mettre à nu des murs d'enceinte et des fondations de l'ancien château.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p><o:p> 

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    Ayant lu dans Le Matin les détails que nous avions donnés sur cette histoire romanesque, un métapsychiste de Paris, qui est en même temps un ingénieur chimiste, monsieur Félix Willey, fort connu aux Etats-Unis par ses travaux et président d'honneur de l'Institut Hypnotique Canadien est arrivé à Nancy pour se livrer à des expériences relatives au trésor de Marthille..."
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    " Hier, monsieur Willey s'étant cette fois mis en état de clairvoyance obtint des souterrains et des ruines enfouis du château, un plan qui coïncide en tous points avec celui qui est entre les mains des prospecteurs. Les textes originaux de toutes ces révélations nous ont été confiés par monsieur Willey dans une enveloppe que nous avons scellés à la cire après y avoir inscrit la date. Monsieur Willey s'est rendu cet après-midi au Bois des Seigneurs à Marthille, les yeux bandés, tenant simplement à la main un pendule formé d'un cordonnet de coton tressé et d'une vieille médaille du 13° siècles. Il parcourut minutieusement le terrain avoisinant le puits de 14 mètres, au fond duquel les murs du château ont été découverts..."


    <o:p> </o:p>" Et il nous affirma qu'il était convaincu qu'en creusant à cet endroit précis le sol à une profondeur de 15,50 mètres on trouverait ces deux objets qui pourraient fort bien être les deux cassettes contenant les joyaux et les lingots du comte Savary. "
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  • Le Matin du lundi 28 novembre 1927. (Bibliothèque National de France) (Jean-François Chanal) (Gr. Fol. Lc2 4105)

    " Le Trésor de Marthille "

    " Les chercheurs ne perdent pas l'espoir de le découvrir "

    " Nancy, 27 novembre - télégramme. Matin. Les déclarations de monsieur Charles Sadoul, conservateur au musée historique Lorrain, que nous avons publiées, n'ont pas ébranlé la conviction de ceux qui cherchent le trésor de Marthille. Ils font observer en effet que, contrairement à ce que laissa croire une erreur d'impression, ce n'est pas de 1820, mais du 18 avril 1822 que le testament est daté..."<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p><o:p> 
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    " Les tours nord et sud ont été mises au jour. Elles sont séparées par un intervalle de six à huit mètres, où s'élevait, peut-être une porte à laquelle on accédait par une route en lacets qui s'appelle à Marthille " le Chemin des Seigneurs ". Sur le croquis adjoint au testament entre les tours, on remarque un dallage, avec une croix indiquant sans doute l'endroit précis où le comte Savary enfouit son trésor. Le sourcier Zaengerlé y fut amené, mais après ses exercices, on creusa en vain le sol."


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  • Le Matin du jeudi 24 novembre 1927. (Bibliothèque National de France) (Service Reproduction) (Gr. Fol. Lc2 4105)

    " Le Secret des ruines "

    " Le trésor caché dans le Château de Marthille a-t-il jamais existé ? "

    " Et le testament lui-même n'est-il pas seulement un mauvais plaisant de 1820 ... ou de 1927. "<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> 

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    " Nancy, 23 novembre - télégrammes. Matin. On fait grand bruit autour de fouilles entreprises pour essayer de mettre au jour un trésor, évalué à 250 millions de notre monnaie actuelle, et qui serait enfoui sous des ruines.Le testament, récemment retrouvé, d'un certain comte de Savary, intendant général aux armées sous Napoléon 1°, en date du 17 avril 1820, léguait à l'Evêque de Metz, une fortune considérable cachée dans les ruines du château de Marthille. Un croquis indiquait l'endroit où étaient caché des diamants, des sacs de pièce d'or et la couronne comtale que l'auteur du testament désignait voir attribuer au musée de Metz..."


    " Désirant savoir d'une façon précise si cette histoire romanesque reposait sur une base historique solide et sérieuse, nous sommes allés trouver un érudit « Lotharingiste », monsieur Charles Sadoul, conservateur au musée historique de Lorraine, à Nancy..."
    " Les historiens n'en signalent aucun. Quand à l'histoire du testament, elle me semble fantastique. Pourquoi cet énigmatique Savary aurait-il employé le parchemin qu'on se procurait moins facilement en 1820 que le simple papier ?


    Puis après avoir soumis à un sévère examen critique la personnalité même du testataire, monsieur Charles Sadoul conclut :En somme le procédé du prisonnier espagnol, daterait de 1820 à moins que le fameux testament ne soit l'oeuvre d'un mystificateur d'il y a un siècle ou bien d'aujourd'hui."

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