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    Une crypte dans un souterrain près du Haut-Barr D-VOILE Généalogie Fabien Fischer – Entrepreneur individuel Archives d’Alsace, site de Strasbourg cote 100 J 125 - décryptage, par Fabien FISHER.

    récapitulatif de la légende des souterrains du Haut-Barr et du trésor du chapitre de la Cathédrale de Strasbourg :

    1585 - 30 septembre : l’évêque Jean de Manderscheid, à Saverne, demande au Grand Chapitre de mettre en sûreté son trésor puis de le rejoindre (réf : AA, Sbg – G 161)


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  • Généalogie du Comte Jean de Manderscheid-Blankenheim (1538-1592) Evêque de Strasbourg (1569-1592) par Fabien FISHER : 2023

    Nous pouvons voir les principaux personnages ainsi que leurs situations à l'époque de l'Evêque Jean de Manderscheid-Blankenheim.

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Jean KOENIGOLT (ca.1590 - 1642) Maître dans l’art du sourcier. (Fabien FISHER / 2023)

    Excellent travail de recherche sur le principal personnage de la légende des souterrains du Haut-Barr et du trésor du Chapitre de la Cathédrale de Strasbourg par Mr Fabien FISHER.


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  • Le Trésor du Grand Chapitre de Strasbourg (1583-1592) (Photo cathédrale Strasbourg 2016 / FAGIOLI)

    Le Trésor du Grand Chapitre de Strasbourg (1583-1592) (Photo cathédrale Strasbourg 2016 / FAGIOLI)

    Le Trésor du Grand Chapitre de Strasbourg (1583-1592) à partir d’inventaires d’archives, de transcriptions de chroniques contemporaines

    Dès 1584, les chanoines protestants du Grand Chapitre s’aperçoivent de la disparition de la corne de narval, d’objets d’art et de reliques conservés au siège du Grand Chapitre. Quelques temps après, la même année, l’évêque Jean de Manderscheid, alors domicilié à Saverne, confirme avoir fait mettre à l’abri les objets précieux enlevés du siège du Grand Chapitre, au vu de la période conflictuelle entre les chanoines catholiques et protestants au Bruderhof.

    Le 30 septembre 1585, l’évêque Jean, toujours à Saverne, demande au Grand Chapitre de mettre en sûreté les bijoux et objets précieux, puis de le rejoindre. Il savait donc que les chanoines catholiques n’avaient pas pu mettre tout à l’abri... Ainsi, en juillet 1588, les protestants découvrent dans 3 grands sacs de toile, une partie du Trésor du Grand Chapitre (63 objets précieux) dans une cave voûtée du Bruderhof, le siège du Grand Chapitre. Il s’agit donc de ce que les chanoines catholiques n’avaient pu déplacer à un endroit plus sécurisé depuis le début des troubles (1583) et dont parlait l’évêque Jean en septembre 1585. Les protestants espéraient alors encore trouver d’autres trésors, par exemple la corne de narval, d’autres ornements, ou encore de l’argent liquide (pièces de monnaie). Ils cherchent alors dans les moidres recoins et trouvèrent encore dans un meuble en niche, profondément caché dans les murs de la sacristie, 24 (ou 25) précieux calices. Mais toujours pas le moindre argent liquide, ni les autres ornements, et encore moins la corne de narval.

    La confession recueillie en 1642 auprès de l’ancien fontainier de Saverne, Jean Koenigolt, est traduite en fin de document. Il s’agit de l’attestation de son confesseur, le frère capucin Cyrille. Dans sa description de la crypte circulaire souterraine à proximité du Haut-Barr (dans le souterrain reliant les châteaux du Haut-Barr et du Grand-Geroldseck), Koenigolt parle de quatre ou cinq meubles en niche encastrés dans la roche, on ne peut s’empêcher de voire une troublante coïncidence avec la découverte faite par les protestants dans les murs de la sacristie (meuble en niche encastré)… Même procédé… Quant à la description de la corne que Koenigolt aurait vue dans la crypte, il décrit plutôt une corne à boire (Trinkhorn) - chère à l’évêque Jean de Manderscheid, créateur d’une Confrérie de la Corne en 1586 - qu’une corne de narval, beaucoup plus fine (et non pas « grosse comme une tête »). Sans doute Koenigolt connaissait-il l’histoire de la corne de ‘licorne’ (de narval) disparue du Trésor du Grand Chapitre vers 1583-84. Cette confusion entre les deux types de corne, semble indiquer que Koenigolt n’avait jamais vu ni l’une, ni l’autre, donc le sourcier n’a pu décrire l’objet si précisément sans l’avoir vraiment vu dans le crypte souterraine… Il n’a sans doute pas pris non plus le risque de se décrédibiliser en donnant une mauvaise description de la corne de ‘licorne’… Comment imaginer aussi qu’un vulgaire verre à boire ait pu être attaché à une corne de licorne, qui était l’objet le plus cher et le plus précieux du Grand Chapitre… Alors qu’une corne à boire, même si d’un certain prix, pouvait servir à des soirées festives pour la dégustation de vins, et justifiait qu’on y adjoigne un verra à boire (Waldglässlein).

    Des sources fiables, documents d’archives et chroniques contemporaines, retrouvées indiquent formellement qu’une certaine partie du trésor du Grand Chapitre n’a jamais été retrouvé, notamment l’argent liquide (pièces d’or/d’argent) et des objets précieux comme certains ornements. Jean de Manderscheid, l’évêque lui-même qui a fait reconstruire le Haut-Barr, indique qu’il a mis à l’abri des objets précieux enlevés du Grand Chapitre. Ces objets précieux manquants, tout cet argent, n’ont jamais été retrouvés. Le récit de Koenigolt, qui avait un don de radiesthésie (il était mineur et fontainier) semble crédible : il a vu dans cette crypte une corne à boire (sans doute, une corne de l’évêque Jean, déposée là par lui) qu’il a prit pour une corne de licorne (de narval), y a vu des meubles en niche encastrés (similitude avec le trésor de la sacristie). La crypte est circulaire, comme l’indiquent également les relevés de M. Albert Fagioli, qui a également fait un relevé du réseau souterrain entre le Grand-Geroldseck et le Haut-Barr et entre ce dernier et Saverne (et Haegen). M.Albert Fagioli a également détecté la présence de métaux précieux à proximité du Markfels, à une profondeur de plus de 10 mètres dans une crypte circulaire (similitude avec la description de Koenigolt). On ne peut qu’apporter une forte conviction à la découverte prochaine de la crypte au trésor. Suivent les références.

    Fabien FISCHER, D-VOILE Généalogie

    Dès 1584, les protestants s’aperçoivent assez rapidement de la disparition de la corne de narval, d’objets d’art et de reliques au Grand Chapitre

    AMS - AA 744

    1584 (suite).

    […]

    Le comte de Solms prie l’évêque Jean de lui faire parvenir sa réponse à une lettre qu’il lui a fait transmettre de la part des comtes de la Wetteravie, et le prévient de la disparition d’une corne de licorne (Einhorn), d’objets d’art et de reliques conservés au grand chapitre.

                                                              -------------

    L’évêque Jean de Manderscheid, alors domicilié à Saverne, confirme avoir fait mettre à l’abri les objets précieux enlevés du siège du Grand Chapitre

    AMS - AA 752 1584

    (suite).

    […]

    Mémoire par lequel l'évêque Jean se plaint de ne pas avoir reçu de réponse à deux missives adressées par lui au Magistrat, proteste contre les calomnies répandues sur l'usage qu'il fait des objets précieux enlevés du siège du grand chapitre, afin de les mettre en sûreté, s'engage à les restituer dès que les chanoines protestants auront évacué le Bruderhof et ne commettront plus de violences, et demande qu'on exige d'eux une caution pour les dommages qu'ils pourraient causer.

                                                            -------------

    L’évêque Jean de Manderscheid, alors domicilié à Saverne, demande au Grand Chapitre de mettre en sûreté son trésor puis de le rejoindre

    AD67 - G 161

    30 septembre 1585 : Copie d’une lettre de l’évêque à son Grand-Chapitre ; il leur conseille de mettre en sûreté leurs bijoux et leurs effets précieux ; puis de se retirer auprès de lui pour aviser les moyens de défense.

                                                              -------------

    D’après la chronique contemporaine de Specklin (décédé en 1589, donc quelques mois plus tard à peine…) : en juillet 1588, les protestants espéraient encore trouver d’autres trésors, par exemple la corne de narval, d’autres ornements ou encore de l’argent liquide (pièces de monnaie) dans la salle capitulaire du Bruderhof. On peut également relever la cache du meuble en niche dans une cavité en pierre de la sacristie (comme dans le récit de Koenigold dans sa description de la crypte circulaire souterraine)

    - Les collectanées de Daniel Specklin, chronique strasbourgeoise du seizième siècle fragments recueillis par Rodolphe Reuss, pages 583-584

    2554. (Découverte du trésor du Bruderhof) - feuillet 481, traduction :

    "La même année (1588), le 18 juillet, le comte Hermann Adolphe de Solms retourna au Bruderhof. A cet endroit, l'économe avait des perdrix qu'il voulait garder en vie et ne savait pas quoi en faire. Enfin il pensa à un endroit de la cave au milieu de la cour (du Bruderhoff), qui était voûtée et percée d'un trou rond à barreaux. Il monta, écarta de vieilles planches de là, puis il trouva trois grands sacs pleins, les ouvrit, appela les deux Seigneurs de Solms et de Mansfeld et d'autres, qui les ouvrirent. On y trouva des bijoux, des choses saintes, des statues, des calices, des ostensoirs et le meilleur trésor, ainsi qu'un certain nombre de têtes et de coupes en or et en argent, ainsi qu'un grand nombre des meilleurs ornements que les autres Seigneurs avaient pillé de la sacristie de la cathédrale il y a quatre ans. Mais quand ils ont pris possession du Bruderhof, quand ils ont voulu les enlever ce jour-là, ils les ont mis ici dans la précipitation, et c'est surprenant que depuis si longtemps, puisque tout le monde allait et venait, personne ne les ait cherchés ou vus. Le lendemain matin, avec tous les Seigneurs, y compris le Seigneur Ammestre et une partie du Conseil toutes ces choses saintes, bijoux d'argent et d'or, ont fait procession, ont été laissées à regarder toute la journée en public, et tels petits et grands, à voir en public comme souvenir. Ainsi ces objets saints sont-ils retournés à leur ancienne place, exceptée la corne de licorne ; aucun ornement (Ornaten) ni argent liquide (Geld) n'ont été trouvés. Lorsque l'on remarqua qu'ils (les chanoines catholiques) avaient caché une variété de choses, on a alors davantage cherché dans de nombreux autres endroits négligés. Enfin, le 22 juillet, 24 calices ont été retrouvés dans la sacristie, profondément dans les murs, dans un meuble en niche, parmi eux huit entièrement en or et pierres précieuses, également une caisse avec pierres précieuses, que l'on a remis à sa place habituelle. Exc. Sp."

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    Quelques détails et précisions sur les objets retrouvés en juillet 1588 dans une chronique et dans les Archives de la Ville de Strasbourg

    - Dunzenheimer Chronik (contemporaine également)

    Dans « Bulletin de la Société pour la conservation des monuments historiques d'Alsace » (1895) en allemand, dont voici la traduction :

    « Dans la Dunzenheimer Chronik de la ville de Strasbourg, on trouve à la page 356, l'inventaire des pièces trouvées le 18 juillet 1588 dans les 3 sacs. Il y a 44 rubriques et on compte 63 différentes pièces dont voici 4 d'entre elles : - une grande statue de Marie, avec un chaine en or et une couronne, tenant dans ses bras une statue en argent de l'enfant Jésus, lequel porte une bijou au cou, avec de belles pierres, pèse 80 Mark. - un St-Laurent en argent sur une grille en or, avec des pierres, 80 Mark. - un St-Jean, sur une clé en or, avec des pierres précieuses, 56 Mark. - un agneau devant une statue de Marie, d'un coté Jean le Baptiste, de l'autre l'évangéliste, aussi 3 anges, chacun avec un encensoir, tous en argent, et dorés avec des ducats en or. Les autres pièces étaient des crucifix, des ostensoirs, des calices, des ciboires, des encensoirs, etc. »

    - Archives municipales de Strasbourg

    Cote : AMS V 91/1

    1588 : Liste des objets précieux dont se compose le trésor du Grand Chapitre. 1 p(ièce).

    Littérature : « Le grand chapitre de la cathédrale était propriétaire d’un trésor à la cathédrale. Voici qu’en 1588, on retrouve de fort belles pièces dans un poulailler du Bruderhof (réf : AMS V 91/1), le centre administratif du grand chapitre. Cet inventaire est dressé par les autorités de Strasbourg sous l’autorité du conseil des XV. Le chanoine Hermann Adolf, comte de Solms, se fait remettre tous ces ornements et pièces d’orfèvrerie, sauf « ein silbern kän übereinander, so unden am fues, Bockh unnd Andlaw wappen hatt. Item ein anter kleiner silbern kän, mit Böckhlins wappen, Item ein silberne grosse ganze vergultte kän mit Bockh unnd Andlaw wappen. Item ein altte silber, kän, mit Milnheim und Andlaw wappen. Item eilff silbere hoffbecher mit vergultten rauffen. »

    Page suivante, la traduction du récit de la confession du fontainier Jean Koenigolt, recueillie par le frère Cyrille, capucin. Où l’on constate le serment que le fontainier avec fait avec le chancelier du Grand Chapitre en cas de découverte du souterrain et du trésor.

     

    Le trésor caché dans un souterrain près du Haut-Barr

    AD67 – 100 J 125 . Traduction :

    « Attestation du Maître Jean Königolt de Masevaux, mineur et bourgeois de la ville de Saverne, qu'il donna à moi, Frère Cyrille, capucin de Molsheim, en tant que son confesseur, à l’article de la mort, à Ober Baden [Baden, en Argovie, Suisse] le 16 août de l’an 1642 concernant un lieu et une voute sous terre près de Saverne dans lequel fut caché un remarquable trésor, et se présente comme suit,

    Tout d'abord, le précité Maître Jean atteste et témoigne qu'avant l'invasion suédoise, il a fait serment à Messire le Chancelier et Conseiller du Grand Chapitre de Strasbourg, pour ce lieu ou souterrain dans lequel il s’était personnellement rendu seul, qui conservait un grand trésor, de ne le révéler à personne - sauf à l’article de la mort - à son confesseur et c’est ce qui s’est ainsi passé avec moi le 16 août,

    Et rapporte qu'à Saverne dans le centre ville, près du château-bas entre le jeu-de-paume et la mare, à 12 toises ou plus de là, il existe un endroit sous terre d’une profondeur de 20 toises environ construit en colimaçon, lorsque l’on descend la dite profondeur du fossé, on arrive au niveau des jardins seigneuriaux où l’on rencontre un souterrain de 6 pieds de large, dans lequel on peut facilement se retourner, on se retourne et on fait comme si on entrait par la grande porte du château, cela conduit à un endroit assez éloigné jusqu’au niveau la Porte-Haute de la ville puis cela bifurque et on arrive directement au niveau de la Tour Carrée du château-bas. Dans les fondations de la Tour, on trouve deux pierres qui ferment le souterrain; on les retire et on se dirige ainsi loin sous le sol en direction d’un lieu qui amènera ensuite au Haut-Barr, là où le Révérend Père Didacus, franciscain à Saverne et chapelain du Haut-Barr, a sculpté lui-même son nom sur un rocher avec le millésime, de telle sorte qu’on appelle maintenant cet endroit - parce qu’il y a là un rocher - le tombeau du Révérend Père Didacus, là cela remonte et on arrive vers le village de Haegen presque au milieu du château de Wangenburg [Grand-Geroldseck] - dans la cour du Wangenburg [Grand-Geroldseck] se trouve l'entrée et la sortie du souterrain - puis de là tout droit à travers la montagne jusqu'au Haut-Barr, là on y trouve encore deux petites pierres, et il y a de la terre près de 7 toises de fossé d’où l’on peut sortir et entrer, l’allée est taillée dans le roc et si large que 3 personnes peuvent marcher côte-à côte, et presque au milieu de l'allée, il y a comme une petite chapelle ronde creusée, dans laquelle il pend au sommet une grande corne de licorne de 5 pieds de long et grosse comme une tête, devant à la pointe un verre à boire, le tout fixé par une grande chaîne en or à 3 endroits, qu'il toucha ensuite lui-même, à cet endroit sont encore accrochées beaucoup d’autres choses, par exemple des ballotins enveloppés dans du tissu, qu'il n'a pas pu découvrir car il avait le temps trop court et par manque de lumière il dût rebrousser chemin. Dans ladite chapelle il a vu 4 ou 5 petites voûtes taillées dans la roche ou encore des meubles en niche avec des portières faites en alliage de cloche [le matériau] de 2 pieds de large et comme elles étaient fermées à clé il n’a pas pu les ouvrir, il pense qu'il y avait là de l’or et des pierres précieuses, il a rebroussé chemin pensant alors pouvoir rapidement revenir par la suite. Ce qu'il a vu, il l’a établi à Messire Jean Reinwald, secrétaire de son Altesse Sérénissime princière l’Archiduc Léopold et à Messire Charles Neirlingen receveur épiscopal à Saverne, qui sont vivants et pourront témoigner, que Maître Jean était dans le souterrain, tel que rapporté à eux, et que si la guerre n’avait pas éclaté et l’obligé à fuir de Saverne, il aurait, avec l’aide de Dieu, fait sortir tout cela. Tout ceci j’ai, ainsi que M. Christian Mayer, lorsqu'il était avec lui pour les Saints Sacrements et 3 jours avant sa mort, de sa bouche comme il est écrit ci-dessus, entendu. A Baden le 16 août de l’année 1642 ./.

    Frère Cyrille Capucin de Molsheim, confesseur et témoin de ce qui m’a été rapporté Emplacement du sceau [L.S.]

    Jean Chrétien Meyer Lucerne, coadjuteur à Baden, témoin comme ci-dessus »

    ***Merci pour ce travail de recherche par Mr Fabien Fisher :

    Fabien FISCHER
    2 Rue des Hêtres
    67410 Rohrwiller
    Siret : 87813426100014
    Site : https://www.dvoile-genealogie.com/

    Mail : dvoile.genealogie@gmail.com
    Tél : +33 6 63 00 97 34 ***


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  • "Annales Novesienses", ici le Tome 4

     

    Appelées "Annales Novesienses", ici le Tome 4
    langue : latin
     
    page 648 (colonne de droite, et page suivante 649) :
     
    Traduction approximative : 
     
    "L'évêque, réalisant son audace et sa volonté de le piller, entra en consultation avec d'autres chanoines catholiques concernant le trésor de l'église, le retirant peut-être de leurs mains. Certains sont nommés pour cette tâche afin d'apporter le trésor avec la corne d'une licorne dans un endroit plus sûr. Et cela a été fait, sans consulter les chanoines protestants. Ceux-ci aussi, ayant pris conseil, s'efforcent de dépouiller le trésor de l'église de Strasbourg, comme TRUCHSESS  (l'avait fait) de l'église de Cologne. Par conséquent, prenant les marteaux le plus vaillamment, ils brisent les serrures de la salle de l'église, brisant leurs coffres, ils cherchent le trésor. Quand ils ne l'ont pas trouvé, ils sont furieux de colère et accusent l'évêque de vol ; L'évêque prouve légitimement qu'il a de justes raisons de transporter le trésor dans un endroit plus sûr, de peur que cela n'arrive à son église comme Cologne. Car ils craignent que d'après des preuves déjà rendues trop évidentes, le trésor de l'église soit néanmoins à préserver. Les chanoines des protestants implorèrent le sénat pour leur défenseur, demandant que le trésor soit transporté de l'État, qui, par la loi elle-même, devrait être conservé dans les périls de la république, voire, même si une extrême nécessité devait être exigée, il devrait y être consacré. Le sénat acquiesce facilement, il pousse l'évêque sur l'affaire, à rendre le trésor. L'évêque répond que ce n'est pas le trésor de son état, mais de son église, et que le sénat n'a aucun droit sur les biens ecclésiastiques, ni même entre les ecclésiastiques eux-mêmes. Il est contesté entre les deux parties de diverses manières : enfin il est écrit à César, et toute l'affaire est ouverte."
     
    ***Merci encore à Mr Fabien FISHER pour cette recherche et traduction via Google.***
     
    TRUCHSESS :

    ·         1582 : L'archevêque de Cologne Gebhard Truchsess von Waldburg quitte l'Église catholique et épouse une religieuse noble protestante Agnès von Mansfeld, il ne renonce pas cependant à ses fonctions d'archevêque.

    ·         1583 : Gebhard Truchsess von Waldburg est excommunié et Ernest de Bavière, un catholique sûr, est mis à sa place, certainement, entre autres choses, parce qu'un archevêque de Cologne protestant aurait renversé la majorité catholique dans le corps des princes électeurs. Il en résulte la guerre de Cologne (dite aussi guerre de Truchsess) qui dure jusqu'en 1588. Deutz, Bonn et Neuss sont dévastés.

     
    Guerre de Cologne, entre catholique et protestant, 1583 à 1588 :

     

     
     

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  • Un passage intéressant qui parle du trésor du chapitre et des archives de la Cathédrale de Strasbourg.(Page115,1859,Marie Théodore Renouard982

    Un passage intéressant qui parle du trésor du chapitre et des archives de la Cathédrale de Strasbourg.(Page115,1859,Marie Théodore Renouard)

    Histoire du développement du protestantisme à Strasbourg et en Alsace ; Depuis l'abolition du culte catholique jusqu'à la paix de Haguenau, 1529-1604, volume2, Marie Théodore Renouard, vicomte de Bussierre, L. F. Le Roux, 1859.

    *** Pour toute réponse les protestants accusèrent leurs adversaires d'avoir frauduleusement enlevé et transporté ailleurs le trésor et les archives de l'église. Cette découverte causa d'abord une vive émotion dans le sénat; Toutefois les chanoines calmèrent les susceptibilités des pères de la patrie en leur disant : " Que pour éviter des malheurs trop fréquents, dans les temps de tumulte, le Chapitre et l'Evêque avaient décidé, d'un commun accord, qu'il fallait déposer en lieu de sûreté les objets de prix et les papiers importants, mais qu'on serait prêt à les rapporter quand les circonstances le permettraient.(1)***

    (1) Archive Loc. cit.

    Donc il y a bien des écrits aux archives qui parlent du transfert des trésors et archives à Saverne en 1584. Ce n'est pas une légende....

    Aujourd'hui, en 2022 ce trésor pourraient toujours être dans cette fameuse crypte circulaire d'environ 7m. Avec d'autres trésors provenant d'autres communes et églises.

    On peut voir d'après ces archives que les chanoines du Chapitre de la Cathédrale ont obéis à l'Evêque pour mettre en lieu sûr ces trésors en 1584....(d'un commun accord)

     

    https://books.google.fr/books?id=nFYsAAAAYAAJ&pg=PA213&lpg=PA213&dq=1584%20tr%C3%A9sor%20chapitre%20cath%C3%A9drale%20Strasbourg&source=bl&ots=wmyR5D-tVq&sig=ACfU3U2IX5SCXRRUY1ViFWkEv_Gbig_Q3w&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjnkKCNyen2AhVBJBoKHWClBhoQ6AF6BAgPEAI&fbclid=IwAR15tu4V8oUURVd2ZPRiT2-yNh2LojLTWyVOmsax_VOACUlY-wrzJQD_N_I#v=onepage&q=1584%20tr%C3%A9sor%20chapitre%20cath%C3%A9drale%20Strasbourg%20commun%20accord&f=false

    L'Evêque Jean de MANDERSCHEID emporta avec lui son secret, de l'emplacement de ce trésor en 1592... Un sourcier et fontainier de Saverne a retrouvé son emplacement une trentaine d'année après la mort de celui-ci. Il révéla son secret devant des hommes d'églises en 1642.

    En 2015 Mr Laurent GLADY et Mr Albert FAGIOLI ont effectués des relevés des passages de ces souterrains et cryptes. Et ils ont pu définir que des souterrains partaient du château du Haut-Barr et ils reliaient les villages de Saverne, Haegen, Otterswiller et Marmoutier. Des rapports avaient été envoyés à la DRAC de Strasbourg en 2015. Et Mr Laurent GLADY avait rencontré 3 personnes de la DRAC pour présenter ces rapports de localisation. Surtout la localisation d'une crypte circulaire d'environ 7m au niveau du château du Haut-Barr.

    http://albert-fagioli.blogg.org/les-releves-gps-des-souterrains-du-chateau-du-haut-barr-albert-fagioli-a119606542

     


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    Evacuation du trésor du Chapitre de la Cathédrale de Strasbourg en 1584 par les chanoines du Chapitre de la Cathédrale.(3 livres d'archives)

    Ceci pour les Saint-Thomas et historiens de l'histoire et la légende du trésor du Haut-Barr et de ses souterrains.

    Voir dans les archives de l'époque pourquoi le trésor du Chapitre et les archives ont été amenés à Saverne en 1584.

    Le premier livre de 1782 : Essais historiques et topographiques sur l'église cathédrale de Strasbourg par Ph. A. GRANDIDIER, Le Vrault, 1782, 436 pages.

    ***Il se maintinrent ainsi dans la possession de leurs canonicats, malgré les protestations des chanoines catholiques qui quittèrent la ville en emportant le trésor.(4)***

    (4) Archives de Saverne, chronique mss. de Strasbourg, page 166.....

    https://books.google.fr/books?id=wfhWAAAAcAAJ&pg=PA116&lpg=PA116&dq=1584%20tr%C3%A9sor%20chapitre%20cath%C3%A9drale%20Strasbourg&source=bl&ots=eC7pHWf6nG&sig=ACfU3U1to5e6nyn3mdMujhMAMsQ-jw9mEg&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjnkKCNyen2AhVBJBoKHWClBhoQ6AF6BAgOEAI&fbclid=IwAR0mARTrdCDbxEyXBj9pf3n5Kd1z0dZgi7GbYpY5uNOh1TD8FE6OU4Vo0KQ#v=onepage&q=1584%20tr%C3%A9sor%20chapitre%20cath%C3%A9drale%20Strasbourg&f=false 

     

    Le second livre de 1849 : Saverne et ses environs par Ch. G. KLEIN, G Sillbermann, 1849, 225 pages.

    ***Les chanoines catholiques s'emparèrent alors (en 1584) du trésor de l'église et des vases sacrés et se retirèrent à Offenbourg et à Saverne. Il est probable que la circonstance que ces objets ont été tenus cachés à Saverne à donné lieu à la tradition que j'ai mentionné plus haut, relativement à un souterrain dans lequel des trésors auraient été conservés. ***

     

    https://books.google.fr/books?id=435FAAAAcAAJ&pg=PA70&lpg=PA70&dq=%22Les+chanoines+catholiques+s%27empar%C3%A8rent+alors+(1584)+du+tr%C3%A9sor+de+l%27%C3%A9glise+et+des+vases+sacr%C3%A9s+et+se+retir%C3%A8rent+%C3%A0+Offenbourg+et+%C3%A0+Saverne&source=bl&ots=iH-Xu-gDZ9&sig=ACfU3U2fRHoK70MQIvSpGa5JedPZKxCEVw&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwj74pjYxen2AhUwzIUKHReVCOcQ6AF6BAgDEAI#v=onepage&q=%22Les%20chanoines%20catholiques%20s'empar%C3%A8rent%20alors%20(1584)%20du%20tr%C3%A9sor%20de%20l'%C3%A9glise%20et%20des%20vases%20sacr%C3%A9s%20et%20se%20retir%C3%A8rent%20%C3%A0%20Offenbourg%20et%20%C3%A0%20Saverne&f=false 

     

    Le troisième livre de de 1859 : Histoire du développement du protestantisme à Strasbourg et en Alsace ; Depuis l'abolition du culte catholique jusqu'à la paix de Haguenau, 1529-1604, volume2, Marie Théodore Renouard, vicomte de Bussierre, L. F. Le Roux, 1859.

    ***Après cette déclaration les chanoines catholique sortirent de Strasbourg et se retirèrent les uns à Saverne  les autres à Offenbourg en emportant le trésor et les archives du Chapitre.(1)***

    (1) Lettre de l'Evêque aux chanoines, conservés aux archives, loc sit.

     

    https://books.google.fr/books?id=nFYsAAAAYAAJ&pg=PA213&lpg=PA213&dq=1584%20tr%C3%A9sor%20chapitre%20cath%C3%A9drale%20Strasbourg&source=bl&ots=wmyR5D-tVq&sig=ACfU3U2IX5SCXRRUY1ViFWkEv_Gbig_Q3w&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjnkKCNyen2AhVBJBoKHWClBhoQ6AF6BAgPEAI&fbclid=IwAR15tu4V8oUURVd2ZPRiT2-yNh2LojLTWyVOmsax_VOACUlY-wrzJQD_N_I#v=onepage&q=1584%20tr%C3%A9sor%20chapitre%20cath%C3%A9drale%20Strasbourg&f=false

    Voilà des documents d'Archives sur la légende du trésor du Haut-Barr...En 1584...

    Et ces archives prouvent bien que c'est le trésor et les archives du chapitre de la Cathédrale de Strasbourg  qui sont arrivés en 1584 à SAVERNE...

    Evêque catholique de Strasbourg en 1584, Jean de MANDERSCHEID...Il habitait à Saverne...


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    Information sur un trésor dans le château du Haut-Barr.(S. S. 1623)Archives Départementales du Bas-Rhin,G981.

    On peut lire dans la liasse du dossier G981 aux Archives Départementales du Bas-Rhin, une information très intéressante qui nous ramène à une date bien antérieure à celle de 1642 suivant les révélations du fontainier Jean Königolt...En 1623.

    On peut LIRE :

    ***Pièces relatives au trésor qui doit être caché dans le château du Haut-Barr. (S. S.) 1623.*** 

     Archives Départementales du Bas-Rhin, 6 Rue Philippe Dollinger, 67000 STRASBOURG, Alsace.

    Cote du document G981 : 

    https://archives.bas-rhin.fr/detail-document/SPACH_G6272#visio/rech:haut%20barr

     

    Vous verrez par la suite que ce trésor caché dans le château du Haut-Barr remonte beaucoup plus tôt entre 1583 et 1592. Pendant les guerres de religion qui sévissent également dans l'Est de la France entre Catholique et Protestant. Et qu'il s'agit bien du 76ème Evêque de Strasbourg, Jean de MANDERSCHEID qui a mis en lieu sûr le trésor du Chapitre de la Cathédrale de Strasbourg. Et vous verrez que ce trésor est arrivée en 1584 à Saverne, par les chanoines du Chapitre de la Cathédrale de Strasbourg.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_de_Manderscheid

    https://www.alsace-histoire.org/netdba/manderscheid-blankenheim-jean-comte-de/

    https://briceverre.pagesperso-orange.fr/Jean%20de%20Manderscheid

    Voici le chancelier du Grand Chapitre dont parle Koenigolt, il a été nommé par l'évêque Léopold : Henri-André de Gail (1588-1651) 

    Plus bas, un début d'enquête. Note que le chancelier du grand chapitre est installé à Molsheim vers 1617, mais en 1634, Henri-André de GAIL est à Saverne im oberen Hof... 

    Et c'est là à Saverne, qu'il a dû faire promettre à Koenigolt : 

      

    "Tout d'abord, le précité M.Jean atteste et témoigne qu'avant l'invasion suédoise, il a fait serment à Messire le Chancelier et conseiller du Grand Chapitre de Strasbourg, pour ce lieu ou souterrain dans lequel il s’était personnellement rendu seul, qui conservait un grand trésor, de ne le révéler à personne /sauf à l’article de la mort/ à son confesseur et c’est ce qui s’est ainsi passé avec moi le 16 août".

     

     

    Les Portraits d’Alsace


    Henri-André de GAIL (1588-1651), conseiller impérial comme son père Andreas von GAIL (1526-1587), s’implantera en Alsace vers 1618. Il suit l’archiduc Léopold de Habsbourg, prince évêque de Strasbourg qui le nomme chancelier du grand chapitre de Strasbourg, alors installé à Molsheim. Il crée ainsi la branche alsacienne de la famille von GAIL qui deviendra française en 1648 lors du rattachement de l’Alsace au royaume de France par le traité de Westphalie. La branche alsacienne se subdivisera par la suite en deux branches, la branche de Saverne et la branche d’Obernai issues des deux fils d’Henri-André à savoir François-Egon de GAIL (1627-1678)  et Jean-André (1640-1716). Les portraits de la branche de Saverne sont visibles sur Internet sur les sites de Wikipedia et de Gallica. Les portraits de la branche d’Obernai ne sont pas visibles sur Internet pour l’essentiel. Ils ont été publiés dans le livre de Patrice de GAIL « Histoire de la famille de GAIL ». Dans la très grande majorité, seuls les portraits déjà visibles sur Internet seront publiés dans cette galerie. Les portraits d’Alsace qui y sont présentés sont classés par génération de la quatrième à la douzième génération.
     

      

      

    Du Saint-Empire au Royaume de France 

    Le baron Henri-André de GAIL (1580–1663, fils d’Andreas de GAIL), s'installe en Alsace en 1617, à Molsheim où il est dépêché par l'Empereur Rodolphe II et appelé par le prince-évêque de Strasbourg Léopold V comme conseiller de la régence épiscopale. Docteur en droit, conseiller aulique, conseiller de l’évêché, investi du fief impérial d’Obernai par l'Empereur Matthias en 1623, anciennement cour de Rathsamhausen-Morimont, ainsi que du fief de Königsberg (champ du Roi), comme son illustre père, Henri-André est un noble personnage entièrement attaché au service de l'Empire et de la Foi. Il s'installe en 1634 à Saverne, im oberen Hof. Né à Prague, ayant étudié à l'Université Charles IV où il obtient un Doctorat en 1602, il est doté de cette même intelligence et cet esprit cosmopolite qui caractérisait son père, bien que Henri-André ne connut son père que jusqu'à l'âge de sept ans. Il se marie en premières noces à Sophie von Quentel (d'où François-Egon de GAIL), puis à la mort de cette dernière en 1627, épouse en secondes noces Marguerite von Broich, d'où Jean-André de GAIL. Les familles de Quentel et de Broich sont toutes deux de puissantes dynasties du patriciat colonais. Henri André, baron de GAIL. Les rhénans « von GAIL » deviennent les alsaciens et français « de GAIL », après la confirmation de reconnaissance de Louis XIV, Roi de France, à mesure que les villes d'Empire et que la province d’Alsace échoit au Royaume de France. Cette vieille famille du patriciat colonais est désormais alsacienne et de culture française, mais sous les monarchies, les considérations nationalistes n'ont que peu de sens. Les GAIL ont remonté le Rhin et sont membres du patriciat de Strasbourg, où ils sont inscrits au registre des Gentilshommes depuis le 30 juin 1674. Louis XV, dans une lettre du 6 août 1773, affirme et confirme aux Sieurs de Gail la qualité de barons, « en même temps qu'à d'autres familles illustres de notre province, les Oberkirsch, Berckheim, Landsberg, Rathsamhausen »3.À Obernai, Jean-André de GAIL, le fils d'Henri-André de Gail et de est nommé le 29 avril 1694 « maire perpétuel de la ville d’Obernai » par lettre royale. Jean-André assura alors cette fonction jusqu’en 1699, date à laquelle il la vendit. Jean-André de GAIL est le fondateur de la branche cadette des GAIL d'Obernai. 

      

    http://www.regis-de-gail.fr/portraits/alsace/ 

    Pour info le chancelier du Grand Chapitre de la Cathédrale de Strasbourg, Henri-André de GAIL était au courant qu'il y avait un trésor caché par l'Evêque Jean de MANDERSCHEID dans le château du Haut-Barr. Il a cherché pendant plusieurs mois un bon sourcier pour retrouver la crypte au trésor et le fameux souterrain. Il trouva enfin l'un des meilleurs sourcier et fontainier de l'époque, un certain Jean KOENIGOLT. C'est lui qui trouva ce fameux souterrain grâce aux indications que le chancelier avait pu lui donner à l'époque. 

      

    Vous voulez savoir pourquoi le chancelier voulait à tout prix retrouver ce trésor... 

      

    Bientôt la guerre de trente ans... Et il avait peur que les Suédois s'emparent de ce fabuleux trésor avant lui. (Guerre de trente ans : 1618 à 1648)

    Mais il voulait le retrouver depuis la mort de Jean de MANDERSCHEID...1592

      

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Trente_Ans 

      

    Un des objets caché dans cette crypte est une Corne d'environ 1.50m au bout de laquelle se trouve une grosse chope. Il s'agit de la Corne de l'Evêque Jean de MANDERSCHEID. Et c'était lui qui avait créer "la Confrérie de la Corne, en 1586." 

    https://fr.anecdotrip.com/le-haut-barr-sa-corne-et-sa-drole-de-confrerie-par-vinaigrette  

      

    Qui a lancé  la légende du trésor du château du Frankenbourg ???

    VRAI ou FAUX !!! ou est ce un autre trésor... Celui des protestants du Chapitre de la Cathédrale de Strasbourg...Qui a été mis en sécurité au Frankenbourg...

    https://www.lieux-insolites.fr/basrhin/frankenbourg/frankenbourg.htm 

    http://kastel.elsass.free.fr/chateaux/frankenbourg.htm 

      

    Merci encore à Mr Fabien FISHER pour sa recherche en archive et ses traductions. Il sera notre archiviste, traducteur et généalogiste pour le futur projet de recherche dans la région du Haut-Barr.

    Ce projet pourrait porter le nom : MANDERSCHEID ou DIDACUS

     

    Fabien FISCHER

    D-VOILE Généalogie FISCHER Fabien

    2 Rue des Hêtres 67410 Rohrwiller Siret : 87813426100014

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  • Rapport du Père Cyrille au sujet de l’ancien fontainier à Saverne (11/10/1651)

    Rapport du Père Cyrille au sujet de l’ancien fontainier à Saverne (11/10/1651)

    Sujet : Archives d’Alsace, Strasbourg – G 981 Rapport du Père Cyrille au sujet de l’ancien fontainier à Saverne (11/10/1651) Ce document est contenu dans la liasse cotée G 981 (et se trouvant également aux Archives d’Alsace) qui contient les documents relatifs aux fouilles commanditées par l’évêque de Strasbourg Léopold-Guillaume de Habsbourg sur la période 1642-1660, afin de retrouver le trésor enterré dans un souterrain près du Haut-Barr. Ces recherches font suite à l’attestation, fournie par le même Père Cyrille, de la confession du fontainier de Saverne Maître Jean Königolt, et qui parle de sa découverte de la crypte se trouvant dans un souterrain près du Haut-Barr et renfermant un gros trésor.

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    Archives Départementales du Bas-Rhin, 6 Rue Philippe Dollinger, 67000 STRASBOURG, Alsace.

    Cote du document G981 : 

    https://archives.bas-rhin.fr/detail-document/SPACH_G6272#visio/rech:haut%20barr

     

    Transcription du document /

    [page 2] 1651 [d’une autre main]

    [de la même main que le corps du courrier]

    P(ate)r Cyrillo Bericht wegen des gewesten Brunnenmacher zu Zabern, Sulz den 11.October 1651.

    [Fin de la transciption]

     

    Traduction /

    [page 2]

    1651 [d’une autre main]

    [de la même main de vieillard tremblotant] Rapport du Père Cyrille au sujet de l’ancien fontainier à Saverne, Soultz

    [Haut-Rhin] le 11 octobre 1651.

    [Fin] 


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  • Rapport du Père Cyrille au sujet de l’ancien fontainier à Saverne (11/10/1651)

    Rapport du Père Cyrille au sujet de l’ancien fontainier à Saverne (11/10/1651)

    Sujet : Archives d’Alsace, Strasbourg – G 981 Rapport du Père Cyrille au sujet de l’ancien fontainier à Saverne (11/10/1651) Ce document est contenu dans la liasse cotée G 981 (et se trouvant également aux Archives d’Alsace) qui contient les documents relatifs aux fouilles commanditées par l’évêque de Strasbourg Léopold-Guillaume de Habsbourg sur la période 1642-1660, afin de retrouver le trésor enterré dans un souterrain près du Haut-Barr. Ces recherches font suite à l’attestation, fournie par le même Père Cyrille, de la confession du fontainier de Saverne Maître Jean Königolt, et qui parle de sa découverte de la crypte se trouvant dans un souterrain près du Haut-Barr et renfermant un gros trésor.

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    Archives Départementales du Bas-Rhin, 6 Rue Philippe Dollinger, 67000 STRASBOURG, Alsace.

    Cote du document G981 : 

    https://archives.bas-rhin.fr/detail-document/SPACH_G6272#visio/rech:haut%20barr

     

     

    Transcription du document

    [Début de la transcription]

    [de la main d'un vieillard tremblotant]

    [entête gauche] Sulz dem 11. October 1651.

    [entête droite]

    Zu Obersulz

    An(no) 1651, den 11.October hat mihr H.(err)

    P.(ater) Cyrillus Cap(uciner) Ord(ens) nachfolgenden angezaigt

    Der geweste Brunnenmacher zu Zabern, Hanns hat in seinem Todbett zu OberBaden angezeigt, Er seye zu Zabern bey dem Pfuel oder dem Ballhaus unter der Erden in ein gang kommen, der ziehe sich gegen den Thurm im Schloß, daselbst seye ein großer Stein, wann der hinweck ist, so komme man in ein gewölbten gang, der ziehe hinauf gegen hohen Barr und hab einen ausgang zu hohen Barr. Ohngefähr mitten in selbem Gang, unnd allwo oben auf, ein Stein oder Ohrt (Ort) seye, so man Herrn Pater Didacus Stein oder Bett geheißen, seye ein gewölbte Cappell, in welcher oben ein Einhorn an drei guldenen Ketten gehangen, so Er Hanns angerüert. Es hencken auch unterschidliche Ballen oben in der gedachten Capellen, unnd seien auf beeden Seitten einer ieden drei Känsterle, welche mit Messinen Thürlen verwahrt, die er nit aufmachen können.

     

    Traduction [Début]

    [de la main d'un vieillard tremblotant]

    [entête gauche] Soultz [Haut-Rhin] le 11 octobre 1651

    [entête droite] à Obersoultz [Haut-Rhin]

    Année 1651, le 11 octobreM.le Père Cyrille, de l’Ordre des Capucins m’a indiqué ce qui suit

    L'ancien fontainier de Saverne, Jean, a indiqué sur son lit de mort à Oberbaden, qu'à Saverne près de la mare ou du jeu-de-paume il est allé sous terre dans un couloir, lequel se dirige vers la tour du château, et de là il y avait une grosse pierre, qui quand elle est enlevée, l'on arrive dans un couloir voûté, qui monte vers le Haut-Barr et qui a une sortie au Haut-Barr. Environ à la moitié dudit couloir, à l'endroit où au-dessus il y a un rocher ou lieu, qu'on appelle le rocher ou lit du Père Didacus, il y avait une chapelle voûtée, dans laquelle au plafond se trouve une (corne de) licorne attachée par trois chaînes en or, que lui, Jean, a touchée. Il y avait différents ballotins qui pendaient en-haut dans ladite chapelle et il y avait des deux côtés et dans chacun trois meubles en niche, lesquels étaient fermés par des portières en laiton, qu'il n'a pu ouvrir.

     


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  • Traduction de cette lettre du 16 août 1642 par Mr Fabien FISHER de D-VOILE Généalogie à Rohrwiller.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Retranscription et Traduction de cette lettre du 16 août 1642 par Mr Fabien FISHER de D-VOILE Généalogie à Rohrwiller. (2 retranscription de deux généalogistes  pour cette lettre.)

    Sujet : Archives d’Alsace, Strasbourg – document coté 100 J 125 Ce document était initialement contenu dans un fonds privé et serait arrivé très récemment dans le fonds des Archives d’Alsace, site de Strasbourg (avant 1999, anciennes cotes : 166 J 25, puis 2000 W 4, cf. transcription page 4). D’après la qualité du papier, son usure, et la manière d’écrire de l’auteur, il est quasi-certain qu’il s’agit d’un texte écrit au 17e siècle. Le document est selon toute vraisemblance une copie d’un original, à cause du L.S. (Locus Sigilum) se trouvant en page trois, communément utilisé dans le cadre de l’établissement de copies d’originaux. Il y aurait à retrouver le trajet, dans le temps, de ce document. Une première lecture de l’inventaire actuel du fond 166 J, nous met sur la piste du curé Alphonse ADAM, curé, chanoine honoraire, et historien de Saverne, car les pièces anciennement cotées 166 J 16 à 21 (très proches de l’ancienne cote 166 J 25), contiennent des indications d’ordre généalogique concernant deux familles portant le nom d’ADAM (l’une de Sélestat, l’autre de Toulouse mais originaire de Dorlisheim), sans lien avec la famille d’Alphonse ADAM, mais néanmoins la coïncidence est curieuse. Beaucoup d’éléments portent à croire que ce document coté 100 J 125 devait initialement se trouver dans la liasse cotée G 981 (et se trouvant également aux Archives d’Alsace) et qu’il en a été retiré, avant de revenir aux Archives par un dépôt privé, donc avant 1999. La cote G 981 contient effectivement d’autres éléments relatifs aux fouilles commanditées par l’évêque de Strasbourg Léopold-Guillaume de Habsbourg sur la dernière partie de la période 1642-1660. Par ailleurs, des auteurs spécialistes du Haut-Barr, notamment Dagobert Fischer, cite bien l’ensemble des éléments de ce courrier (ainsi que l’année 1642), donc c’est qu’il avait forcément vu ce document, (son original, ou une autre copie bien-entendu), et que ce document aurait, entre les recherches de Dagobert Fischer et aujourd’hui, disparu des Archives avant d’y réapparaître bien plus tard, via un fonds privé.

    Fabien FISCHER D-VOILE Généalogie FISCHER Fabien 2 Rue des Hêtres 67410 Rohrwiller Siret : 87813426100014 Port : 0663009734

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     E-mail : dvoile.genealogie@gmail.com

     

    Transcription du document 100 J 125

    [Début de la transcription]

    [page 1]

    Attestation

    Des Maisters Hansen Königolts von Maßmünster Bergknep vndt

    Burger der Statt Elsass Zabern, welche Er mir Fr.(ater) Ciryllo Capuciner von Molzhaim, als seinem Beicht Vatters in articulo

    mortis in Oberen Baden den 16 Aug(ust) A(nn)o 1642 betreffen

    ein Orth vndt Gewelb under der Erden bey Zabern in welchem

    ein merckhlicher Schaz verborgen gethan, vndt ist wie folget,

    Erstlich attestirt vndt bezeuget obegmelter M.(eister) Hans daß Er

    vor dem Schwedischen Einfahl dem Herrn Canzler vndt Rathes des

    Hohen Stifft Strasburg ein Ofgehaben Eidt gethan, dass Orth od(er)

    Gewelb ihn welchen Er persohnlich, vndt allein gewesen, da ein grosser

    Schaz aufgehalten, niemandt /: als in articulo mortis :/ seinem

    damahlen beicht Vatteren zu Öffenen, welches dan mir obangedeuten

    den 16. Aug(ust) beschehen,

    Vndt meldet daß zu Elsass Zabern in der Mitelstatt bey dem unden

    Schloss zwischen dem Ballenhaus vndt Pfull ungefahrlich 12 od(er) mehrer

    Clafter weith darvon entlegen sey, ein ordt under der Erdten bey

    20 Clafter tief Schneckhenweis gebauen, alda man ihn der gemelten

    tieffen durch den Graben ihn den Herrn Garten kombt, da man ein

    Gewölb antrift, so in 6 Schuh weith, ihn welchem man sich gar wohl umbkehren khan, thuet dergleichen als wan es nach dem grossen thuren ihn

    dem Schloss leitete, fuhre doch ein zimbliches Stuckhs weges gegen dem

    Oberen Thor der Statt als dan wendet es sich widerumb, vndt kombt

    man geradt zu dem vier eckheten Thurn in dem underen Schloss. In

    dem Fundament des Thurms, findet man zwey zimliche Stein so das

    Gewulb beschliessen; von dannen gehet es über sich, vndt kombt man

    so weith under dem Boden an ein Orth, so nach Hohbar zeilet, da R.(everandus)

     

    [page 2]

    P.(ater) Didacus Barfusser von diesem ihn Zabern und Capellan

    auf Hohbar ihme selbsten seinen Nahmen in einen Felsen sambt

    der Jahr Zahl gehauen, so man aniezo dass R.(everandus) P.(ater) Didaci

    Grab /: weil ein Felsen da ist :/ nehnen thuet, da zeigt es sich

    widerum hinaus, vndt kombt man gehen dem Dorf Heggen

    fast mittels des Schloss Wanggenburg /: auf Wanggenburg in dem Forhoff ist der aus- und eingang des Gewulbes :/

    als dan geradt durch den Berg nach Hohbar, da findet man wid(er)-

    umb zwey kleine Stein, vndt ist grundt bey 7 Clafter Saif da

    man dan aus vndt ein kan, ist lauther felsen so ihn gangs weis

    gehauen, vndt so weith dass 3 Mannen komlich neben einander

    gehen können, vndt fast in mitel des Gangs, ist dass Orth so wie

    ein runde kleine Capellen ausgehauen, darin es hanget oben

    in dem Gewelb ein grosses Einhorn ihn 5 Werkhschueh lang, hinden

    in der dickhen eines Kopf, forders an der Spizen wie ein Walt-

    Glässlein, an einer grossen Guldenen Ketten an 3 Orthen angeheftet, die Er dan selbsten berürert. Es hangen auch ihn gemelten Gewulb noch auch viel Vnderschiedliche sachen so ballentweis in Tuecheingewickhlet, die Er nit besichtiget, die weil ihme die Zeit zu kurz, und mangel an Liechter umb zu Kehren gehabt. In gemelter Capellen hat Er 4 od(er) 5 in den Felsen gehauene Gewelblin oder Ganterin gesehen, von welchen Glockhen Speis Thurlin in 2 Schuh breith, vndt weil sey beschlossen kheines hat können öffenen, in disen Gömtelin vermeint Er Lauther Golt vndt Edelstein zu sein hat also widerumb umbkherdt in meinung in kurzes dahin zu khomben, vndt wass Er gesehen dem Herrn Johan Reinwaldten

     

    [page 3]

    fürstl.(lich) dhrt(durchlaucht) Erzherzogen Leopolti Secretario vndt Herrn Cardo Neirlingen Landtschreiberen ihn Zabern eroffert, die so sey bey leben bezeugen werden, dass obgemelter M.(eister) Hans ihn dem gewelb gewesten, vndt vor ihme, wie gemeltet alles gehört, vndt wan der Krieg nit wehre eingefallen, vndt Er vor Zaberen zuweichen gezwungen, wolte Er alles mit d(er) Gotteshilf herausgebracht haben, dieses alles hab ich wie auch Herr Christianus Mayer, als Er in mit dem Heyl(igen) Sacramenten verstehen, vndt noch 3 Tag geleben, aus seinem Mundt wie obstehet aufgeschrieben Datum Baden den 16 Aug(ust) A(nn)o 1642 ./. Fr.(ater) Ciryllus Capuc:(iner) De Molzhaim confess. testor hac mihi relata L.(ocus) S.(igilli) Joan Christian Meyer Lucern Coadjutor Baden testor ut supra

    [page 4]

    1642 [au crayon] 166 J 25 2000 W 4

    [Fin de la transciption]

     

    Traduction [Début]

    Attestation Du Maître Jean Königolt de Masevaux, mineur et bourgeois de la ville de Saverne, qu'il donna à moi, Frère Cyrille, capucin de Molsheim, en tant que son confesseur, à l’article de la mort, à Ober Baden [Baden, en Argovie, Suisse] le 16 août de l’an 1642 concernant un lieu et une voute sous terre près de Saverne dans lequel fut caché un remarquable trésor, et se présente comme suit, Tout d'abord, le précité Maître Jean atteste et témoigne qu'avant l'invasion suédoise, il a fait serment à Messire le Chancelier et Conseiller du Grand Chapitre de Strasbourg, pour ce lieu ou souterrain dans lequel il s’était personnellement rendu seul, qui conservait un grand trésor, de ne le révéler à personne - sauf à l’article de la mort - à son confesseur et c’est ce qui s’est ainsi passé avec moi le 16 août, Et rapporte qu'à Saverne dans le centre ville, près du château-bas entre le jeu-de-paume et la mare, à 12 toises ou plus de là, il existe un endroit sous terre d’une profondeur de 20 toises environ construit en colimaçon, lorsque l’on descend la dite profondeur du fossé, on arrive au niveau des jardins seigneuriaux où l’on rencontre un souterrain de 6 pieds de large, dans lequel on peut facilement se retourner, on se retourne et on fait comme si on entrait par la grande porte du château, cela conduit à un endroit assez éloigné jusqu’au niveau la Porte-Haute de la ville puis cela bifurque et on arrive directement au niveau de la Tour Carrée du château-bas. Dans les fondations de la Tour, on trouve deux pierres qui ferment le souterrain; on les retire et on se dirige ainsi loin sous le sol en direction d’un lieu qui amènera ensuite au Haut-Barr, là où le Révérend Père Didacus, franciscain à Saverne et chapelain du Haut-Barr, a sculpté lui-même son nom sur un rocher avec le millésime, de telle sorte qu’on appelle maintenant cet endroit - parce qu’il y a là un rocher - le tombeau du Révérend Père Didacus, là cela remonte et on arrive vers le village de Haegen presque au milieu du château de Wangenburg [Grand-Geroldseck] - dans la cour du Wangenburg [Grand-Geroldseck] se trouve l'entrée et la sortie du souterrain - puis de là tout droit à travers la montagne jusqu'au HautBarr, là on y trouve encore deux petites pierres, et il y a de la terre près de 7 toises de fossé d’où l’on peut sortir et entrer, l’allée est taillée dans le roc et si large que 3 personnes peuvent marcher côte à côte, et presque au milieu de l'allée, il y a comme une petite chapelle ronde creusée, dans laquelle il pend au sommet une grande corne de licorne de 5 pieds de long et grosse comme une tête, devant à la pointe un verre à boire, le tout fixé par une grande chaîne en or à 3 endroits, qu'il toucha ensuite lui-même, à cet endroit sont encore accrochées beaucoup d’autres choses, par exemple des ballotins enveloppés dans du tissu, qu'il n'a pas pu découvrir car il avait le temps trop court et par manque de lumière il dût rebrousser chemin. Dans ladite chapelle il a vu 4 ou 5 petites voûtes taillées dans la roche ou encore des meubles en niche avec des portières faites en alliage de cloche [le matériau] de 2 pieds de large et comme elles étaient fermées à clé il n’a pas pu les ouvrir, il pense qu'il y avait là de l’or et des pierres précieuses, il a rebroussé chemin pensant alors pouvoir rapidement revenir par la suite. Ce qu'il a vu, il l’a établi à Messire Jean Reinwald, secrétaire de son Altesse Sérénissime princière l’Archiduc Léopold et à Messire Charles Neirlingen receveur épiscopal à Saverne, qui sont vivants et pourront témoigner, que Maître Jean était dans le souterrain, tel que rapporté à eux, et que si la guerre n’avait pas éclaté et l’obligé à fuir de Saverne, il aurait, avec l’aide de Dieu, fait sortir tout cela. Tout ceci j’ai, ainsi que M. Christian Mayer, lorsqu'il était avec lui pour les Saints Sacrements et 3 jours avant sa mort, de sa bouche comme il est écrit ci-dessus, entendu. A Baden le 16 août de l’année 1642 ./.

    Frère Cyrille Capucin de Molsheim, confesseur et témoin de ce qui m’a été rapporté Emplacement du sceau [L.S.] Jean Chrétien Meyer Lucerne, coadjuteur à Baden, témoin comme ci-dessus [Fin]

     


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  • révélation de Cirylle, capucin de Molsheim, sur la confession à l'article de la mort, de Jean Koenigolt le 16 août 1642.(Page4)

    Château de Saverne, existence d'un souterrain et d'un trésor : révélation de Cirylle, capucin de Molsheim, sur la confession à l'article de la mort, de Jean Koenigolt, de Marmoutier, mineur et bourgeois de Saverne. - 100 J 125 le 16 août 1642.(Page4)

    Merci à Mr Laurent GLADY pour la récupération de ces documents aux Archives de Strasbourg.

    CAMEXPLO : https://www.camexplo.fr/

     

    Archives Départementales du Bas-Rhin, 6 Rue Philippe Dollinger, 67000 STRASBOURG, Alsace.

    Cote du document : https://archives.bas-rhin.fr/detail-document/LIGEO-1065855

     

    Retranscription Mme Doris KASSER-FREYTAG, 10 Rue des Primevères, 68570 WINTZFELDEN.

    Son site :  https://www.dorigines.fr/ 

     


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  • révélation de Cirylle, capucin de Molsheim, sur la confession à l'article de la mort, de Jean Koenigolt le 16 août 1642.(Page3)

    Château de Saverne, existence d'un souterrain et d'un trésor : révélation de Cirylle, capucin de Molsheim, sur la confession à l'article de la mort, de Jean Koenigolt, de Marmoutier, mineur et bourgeois de Saverne. - 100 J 125 le 16 août 1642.(Page3)

    Merci à Mr Laurent GLADY pour la récupération de ces documents aux Archives de Strasbourg.

    CAMEXPLO : https://www.camexplo.fr/

     

    Archives Départementales du Bas-Rhin, 6 Rue Philippe Dollinger, 67000 STRASBOURG, Alsace.

    Cote du document : https://archives.bas-rhin.fr/detail-document/LIGEO-1065855

     

    Retranscription Mme Doris KASSER-FREYTAG, 10 Rue des Primevères, 68570 WINTZFELDEN.

    Son site :  https://www.dorigines.fr/ 

     

    fürst(erlich) dhrt (…) freyherzogen Leopoldt Secretario vndt

    Herrn Cardo Neirlingen Landtschreiberen Ihn Zaberen eröffnet

    die so sey bey leben bezeugen werden, daß obgemelter M(eister)

    Hanß Ihn dem Gewelb gewessen, vndt von Ihme wie gemeltet

    alles gehört, Vndt wan der Krieg nit wehre eingefallen, vndt

    Er von Zaberen zu weichen gezwungen, wolte Er alles mit d(er)

    Gotteshilff herauß gebracht haben, dieses alles hab Ich

    wie auch Herr Christianuß Mayer, alß Er in mkit dem

    Hey(ligen) Sacramenten versehen, vndt noch 3 Tag gelebt, auß

    seinem Mundt wie obstehet aufgeschriben. Datum Baden

    den 16 Aug(ust) A(nno) 1642.

    Fr. Ciryllus Capuc : de Molzheim

    confess testor hac mihi relata.

    Joan Christian Meyer Lucern

    Coaductor Baden Testor ut supra.


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  • révélation de Cirylle, capucin de Molsheim, sur la confession à l'article de la mort, de Jean Koenigolt le 16 août 1642.(Page2)

    Château de Saverne, existence d'un souterrain et d'un trésor : révélation de Cirylle, capucin de Molsheim, sur la confession à l'article de la mort, de Jean Koenigolt, de Marmoutier, mineur et bourgeois de Saverne. - 100 J 125 le 16 août 1642.(Page2)

    Merci à Mr Laurent GLADY pour la récupération de ces documents aux Archives de Strasbourg.

    CAMEXPLO : https://www.camexplo.fr/

     

    Archives Départementales du Bas-Rhin, 6 Rue Philippe Dollinger, 67000 STRASBOURG, Alsace.

    Cote du document : https://archives.bas-rhin.fr/detail-document/LIGEO-1065855

     

    Retranscription Mme Doris KASSER-FREYTAG, 10 Rue des Primevères, 68570 WINTZFELDEN.

    Son site :  https://www.dorigines.fr/ 

     

    so weith vnder dem boden an ein orth so woh hohbar zeilet, da R.

     

    P. Didacus barfuser von diesem Ihn Zabern und Capellan

    auf hohbar ihme selbsten seinen nahmen In einen felsen sambt

    der Jahr Zahl gehauen, so man anietzo daß R. P. Didaci

    grab /: weil ein felsen da ist :/ nehnen thuet, da Zeigt es sich

    widerum hinauß, Vndt kom(m)bt man gehen dem darf heggen

    4

    fast mittels deß Schloß Wanggenburg /: auf Wanggen=


    burg in dem forhoff ist der auß undt eingang deß gewulbes :/

    alß dan geradt durch den Berg nach hohbar, da findet man wid(er)

    umb Zwey kleine stein, undt ist grundt bey 7 Cloffer Säiff da

    man dan auß vndt ein kan, ist lauther felsen so Ihn gangs weis

    gehauen, vndt so weith daß 3 Mannen komlich neben einander

    gehen können, vndt fast in mitel des gangs, ist daß orth so wie

    ein runde kleine Capellen außgehauen, darinen hanget oben

    in dem Gewelb ein groses Einhorn Ihn 5 werkhschueh lang, hinden

    in der dickhen eines Kopf, forders an der Sp…en wie ein walt=

    gläßlein, an einer grosen Guldenen Ketten an 3 orthen ange=

    heffet, die er dan selbsten berürret. Es hangen auf Ihn gemelten

    Gewulb noch auf viel Underschiedtliche sachen so ballent weiß in

    Tuecheingewickhlet, die Er mit besichtiget, die weil Ihme die Zeit

    zu kurz, vndt mangel an Liechter Vmb zu kheren gehabt. In ge=

    melter Capellen hat er 4 od(er) 5 in den felsen gehauene Gewelblin

    oder gauterin gesehen, vor welchen Glockenspeiß Thurlin in 2 Schuh

    breith, vndt weil sey beschlossen kheines hat können öffenen in

    disen Gäntelin vermeint so Lauther golt vndt Edelstein zu sein,

    hat also widerumb Vmbkherdt in meinung in kurzen dahn zu

    khomben, vndt waß Er gesehen dem Herrn Johan Reinwaldten

                                                               

    4

     Château de Wangenbourg 


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  • révélation de Cirylle, capucin de Molsheim, sur la confession à l'article de la mort, de Jean Koenigolt le 16 août 1642.

    Château de Saverne, existence d'un souterrain et d'un trésor : révélation de Cirylle, capucin de Molsheim, sur la confession à l'article de la mort, de Jean Koenigolt, de Marmoutier, mineur et bourgeois de Saverne. - 100 J 125 le 16 août 1642.(Page1)

    Merci à Mr Laurent GLADY pour la récupération de ces documents aux Archives de Strasbourg.

    CAMEXPLO : https://www.camexplo.fr/

     

    Archives Départementales du Bas-Rhin, 6 Rue Philippe Dollinger, 67000 STRASBOURG, Alsace.

    Cote du document : https://archives.bas-rhin.fr/detail-document/LIGEO-1065855

     

    Retranscription Mme Doris KASSER-FREYTAG, 10 Rue des Primevères, 68570 WINTZFELDEN.

    Son site :  https://www.dorigines.fr/

     

    Attestation

    Deß Maisters Hansen Konigolts von Maßmunster Bergknep vndt


    3

    bürger der Statt Elsas Zabern, welche Er mir Fr. Ciryllo Ca=


    puciner von Molzheim, alß seinem Beicht Vatteren in articulo

    mortis in obernen Baden des 16 Aug(ust) A(nno) 1642 betreffen

    ein orth vndt gewelb under der Erden bey Zaberen in welchem

    ein merklicher Schaz verbergen gethan, vndt ist wie folget

    Erstlich attestirt undt bezeuget obgemelter M(eister) Hanß daß Er

    vor dem Schwedischen Einfahl dem Herren Canzler vndt Rathen des

    Hohen Stiffts Strasburg ein offgehaben Eidt gethan daß orth od(er)

    gewelb Ihn welchen er Persohnlich vndt allein gewesen da ein groser

    schaz aufgehalten, niemandt  /: alß in articulo mortis :/ seinem

    damahlen beicht Vatteren zu öffenen welches dan mir obangedeuten

    den 16 Aug(ust) beschehen.

    Vndt meldet daß zu Elsas Zaberen in der mitelstatt bey dem Vnden

    Schloß zwischen dem Ballenhauß undt Pfull ungefahrlich 12 od(er) mehrer

    Clafter weith darvon entlegen sey, ein ordt vnder der Erdten bey

    20 Clafter Tief Schneckhenweiß gebauen, alda man Ihn der gemelten

    Tieffen durch den Graben Ihn der Herren garten Kombt, da man ein

    Gewolb antrifft, so in 6 Schuh weith Ihn welchem man sich gar wohl Umb=

    kheren khan, thuet dergleichen alß wan es nah dem grosen Thurn Ihn

    dem Schloß leitete, fuhre dah ein Zimbliches stuckhs weges gegen dem

    oberen Thor der Statt alß dan wendet es sich widerumb, undt kombt

    man geradt zu dem Viereckheten Thurn in dem Anderen Schloß. In

    dem fundament deß Thurms, findet man zwey zimliche Stein so daß

    gewulb beschliesen, von daumen gehet es uber sich, vndt kombt man

                                                               

    1

     Masevaux


    2

     Bergknappe = mineur


    3

     Saverne


     


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    Gravure du château du Haut-Barr en 1644, par Matthias MERIAN.

    Matthias MERIAN, dit l'Ancien [1593 — †1650) se fait remarquer dès l'âge de vingt-trois ans il se fit remarquer en éditant à son compte un grand plan de la ville de Bâle. En 1623, il s'établit à Frankfurt am Main comme graveur sur cuivre, dessinateur et éditeur indépendant. 

    https://fortifications-neuf-brisach.blogspot.com/2019/10/une-precieuse-contribution-de-matthias.html

    https://obermundat.org/personnages/258-le-cote-obscur-de-leopold-de-habsbourg-un-reglement-de-comptes-au-chateau-du-haut-barr


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    Prochainement la publication :

    Lettre authentique, du 16 août 1642 suivant les révélations de Mr Künigold auprès du Révérend Père Cyrille de Molsheim et aussi de 5 autres témoins...Concernant les souterrains du Haut Barr et de Saverne...
    Titre de cette lettre : ATTESTATION.

    https://www.facebook.com/media/set/?set=a.941820689189687&type=3

     

    https://www.facebook.com/groups/187460842568084/permalink/696440508336779/

     

    https://www.facebook.com/groups/187460842568084/permalink/697010038279826/


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    Le tracé du souterrain aux trésors selon les révélations de Jean Künigold en 1642 (d’après Félix Schneider)

     

    Le tracé du souterrain aux trésors selon les révélations de Jean Künigold en 1642 (d’après Félix Schneider)

    Un beau plan des souterrains du château du Haut-Barr à vérifier avec tous les relevés GPS réalisés il y a quelques années en compagnie de Mr Laurent GLADY de CAMEXPLO.

    Et on y voit bien le fameux rocher de DIDACUS et aussi le village de Haegen...sans oublier la crypte aux trésors qui dort depuis la guerre de trente ans.

    Mr FAGIOLI n'avait jamais vu ce croquis qui vient d'être publié par Mr Denis LEFEBVRE sur son site :

     

    https://www.facebook.com/groups/187460842568084/permalink/696440508336779/ 

     

     

    https://www.facebook.com/groups/187460842568084/permalink/697010038279826/

     


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  • Un petit rappel des points GPS relevés sur le terrain et la découverte du Rocher de Didacus. (Albert Fagioli)

     

    Un petit rappel des points GPS relevés sur le terrain et la découverte du Rocher de Didacus. (Albert Fagioli)

    En haut à droite un croquis des relevés GPS des passages des souterrains dans la zone du château du Haut-Barr. Et au milieu la photo du fameux rocher de Didacus de la légende de Dagobert Fischer. Cela fait plus de 360 ans que l'on cherche ce fameux rocher.

    Celui-ci n'a pas encore livré ses secrets...

    Vous pouvez voir en haut à gauche la zone de départ de 3 souterrains juste à l'ancien emplacement de la forteresse (style Vauban) et ancien camp romain.

    Par contre les rochers de l'île au trésor du capitaine Kidd ont parlé et livré une partie de leurs secrets...(The rocks)


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  • La schématique des souterrains de Saverne sur un plan de 1663 de Matthäus Merian.

     

    La schématique des souterrains de Saverne sur un plan de 1663 de Matthäus Merian. (Albert Fagioli)

    Vous pouvez voir que sur ce plan de 1663 qu'il y avait une forteresse au Nord-Ouest de la ville de Saverne mais il y avait certainement un fort à l'époque gallo-romaine qui surveillé le Col de Saverne.

     

    http://www.burgenwelt.org/frankreich/saverne_sm/object.php


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  • La suite des travaux concernant les souterrains du Haut-Barr. (Albert Fagioli)

     

    La suite des travaux concernant les souterrains du Haut-Barr et de Saverne. (Albert Fagioli)

    Voici les compléments d'informations de l'un des souterrains qui partait vers le Nord-Ouest de Saverne. Vous pouvez voir  la zone de passage sur ce croquis (en rouge ) du souterrain qui part de la zone fortifier à l'époque ancienne de Saverne. Cette fortification servait à garder le passage du Col de Saverne. Le trait jaune est la limite où Mr Fagioli a suivie ce souterrain. La zone du cercle en vert n'a pas eu d'autorisation de la part de Mr le maire de Saverne. (Zone interdite à Mr Fagioli)

    Les ruines du château du Greifenstein n'appartiennent pas à la ville de Saverne mais à l'Etat. Il y a encore aujourd'hui 3 tours en ruines dont l'une des plus grosses d'Alsace.

    Les relevés GPS n'ont pas été réalisés tous les 10 à 20 mètres. Que quelques passages du souterrain qui part du Greifenstein.

    Vous pouvez voir où arrivent les souterrains depuis  Saverne et celui du château du Greifenstein. Il devait y avoir à l'époque une grande tour de guet, justement pas très loin de la route gallo-romaine.

    Plus d'infos sur son blog : http://albert-fagioli.blogg.org/chateau-du-haut-barr-c26861522

     

    Ou Facebook : 
    https://www.facebook.com/albert.fagioli/media_set?set=a.941820689189687.1073741847.100000852930924&type=3

    Mr Fagioli conseille de lire les archives de Dagobert Fisher concernant le Château du Haut-Barr. Cette légende pourrait bien faire partie de l'un de ses prochains livres, après celui du Duc d'Enghien et prochainement sur le capitaine William Kidd.

    http://albert-fagioli.blogg.org/notice-historique-sur-le-chateau-du-haut-barr-pres-de-saverne-par-dago-a125408186 

     


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    La légende des souterrains du Haut-Barr, petite présentation sur le site de Mr Yves Herbo. (Photo / Google Earth)

    La légende des souterrains du Haut-Barr, petite présentation sur le site de Mr Yves Herbo. (Photo / Google Earth)

    Une présentation des travaux de Mr Fagioli sur le site internet de Mr Yves Herbo :

    https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/les-legendes-de-saverne-deviennent-de-l-histoire.html?fbclid=IwAR34GESmcuE-l3mtr5vzyze8_qj7Pbih_-h_c9b3oZxC5fTsPYu86O7dwng

    Une bonne nouvelle... Un sourcier vient de confirmer la présence de plusieurs souterrains sur le tracé publié par Mr Fagioli. (Dont ceux qui se trouvent près du fameux Rocher dit de DIDACUS)

    Prochainement il y aura un groupe de plusieurs sourciers, géobiologues d'une grande association Alsacienne qui effectueront des passages sur les points FAGIOLI et chacun donnera sa version...Et peut-être même une association de Lorraine... A suivre...

    Les points GPS de Mr Fagioli : http://albert-fagioli.blogg.org/les-releves-gps-des-souterrains-du-chateau-du-haut-barr-albert-fagioli-a119606542

     


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  • La légende des souterrains du Haut-Barr par Dagobert Fisher.
    (Revue et augmentée par Léon Bachmeyer en 1927)

    Pages 31à 44 :

    Une tradition, fort accréditée encore de nos jours, plane sur les ruines du château du Haut-Barr ; cette tradition raconte que de l’ancien palais épiscopale de Saverne il part un souterrain qui conduit au château de Haut-Barr, que ce souterrain a servi à cacher, pendant les guerres de religion, la statue de Jésus-Christ en or massif et celles des douze apôtres en argent massif et de grandeur naturelle, qui jadis ornaient la chapelle du Château ; elle ajoute que l’entrée de ce souterrain n’était connue que de l’évêque, qui l’indiquait à son successeur dans un pli fermé et cacheté, que celui-ci brûlait après l’avoir ouvert. Or il arriva que l’évêque mourut un jour de mort subite (la tradition veut sans doute parler de la mort de l’évêque Jean de Manderscheidt, qu’une attaque d’apoplexie emporta le 2 mai 1592 que depuis lors l’entrée du souterrain est demeurée inconnue.


    Malgré le peu de confiance que doivent inspirer généralement les traditions locales, lorsqu’elles ne sont pas appuyées par des faits, celle qui se rattache au château du Haut-Barr, a donné lieu à de nombreuses recherches qui n’ont jeté aucun jour sur l’existence du mystérieux souterrain, et les fouilles qu’on a faites pour en découvrir l’entrée sont demeurées sans résultat.

    Cette tradition, à laquelle les objets précieux, qui avaient été confiés à la garde du château du Haut-Barr, paraissent avoir donné naissance, était pour ainsi dire tombée dans l’oubli lorsque dans l’automne de 1642 elle fut ravivée par un rapport qu’un capucin de Bade (SUISSE) transmit à la Régence de l’évêché. Ce rapport, qui ne tarda pas à transpirer dans le public, porte en substance :
    Un bourgeois de Saverne, nommé Jean Koenigolt (il était originaire de Massevaux et fontainier de la ville de Saverne et du château épiscopal), que la guerre avait forcé à se réfugier à Bade, en Suisse, y étant tombé dangereusement  malade en 1642 et sentant approcher sa fin, fit appeler un capucin, le frère Cyrille, originaire de Molsheim, pour se confesser et lui faire une importante révélation au sujet d’un trésor considérable caché dans un caveau du château de Haut-Barr. Le frère Cyrille se rendit chez Jean Koenigolt
    , l’entendit à confesse et celui-ci déclara qu’avant l’invasion des Suédois, il avait visité, par ordre de MM. Les chanceliers et conseillers de l’évêché de Strasbourg, le souterrain qui conduit de Saverne au château du Haut-Barr, mais qu’il avait juré et promis par serment de ne parler à qui que ce fût, si ce n’est à son confesseur et seulement à l’article de la mort, du grand trésor qui y est caché.

    A Saverne en Alsace, a-t-il dit, dans la ville moyenne, à une distance d’environ 12 toises du château inférieur(1), non loin du jeu de paume et du réservoir à poissons (Pfuhl), un trou d’une profondeur d’environ vingt toises, où l’on descend par un escalier en spirale, donne accès à un souterrain qui conduit d’abord à la porte de Strasbourg où il se replie pour arriver à la grosse tour carrée(2).
    Dans les fondations de cette tour il y a deux grosses pierres qui ferment l’entrée du souterrain qui se dirige vers le château du Haut-Barr ; en suivant ce souterrain, on passe devant un rocher, où le révérend père DIDACUS, ci-devant récollet à Saverne et chapelain du château de Haut-Barr, a gravé lui-même son nom avec le millésime et qu’on appelle actuellement le tombeau du R. P. DIDACUS. A partir de là le souterrain se prolonge vers le village de Haegen et monte au château de Géroldseck(3), dans la cour inférieure duquel il a une issue ; puis il revient en droite ligne au château de Haut-Barr et se termine par un caveau taillé dans le roc en forme de petite chapelle ronde. A l’une des parois de ce caveau est appendue, au moyen d’une grande chaîne en or qui est elle-même fixée à la paroi en trois endroits différents, une corne de licorne, longue de cinq pieds et grosse comme une tête(4).
    On y voit encore des ballots enveloppés de toile en piles, mais il n’a pas pu les visiter parce que le temps lui a fait défaut et qu’il craignait de manquer de bougies pour pouvoir opérer son retour. Il y a encore remarqué quatre ou cinq cachettes taillées dans le roc et fermées de portillons larges de deux pieds et artistement sculptées. Comme elles étaient fermées à clé, il lui était impossible de les visiter,, mais il présume qu’elles sont remplies d’or et de pierres précieuses. Il s’en retourna ensuite dans le ferme espoir qu’il pourrait y revenir sous peu et procéder à une exacte visite de toutes les richesses qui y étaient renfermées. Après son retour il rendit compte de sa visite aux officiers de l’évêché, parmi lesquels se trouvaient Jean Reinbold, secrétaire de la Régence de l’Archiduc Léopold d’Autriche, et Charles Nierlin, receveur général de l’évêché. Ces Messieurs sont encore en vie, ajouta-t-il, et peuvent certifier la vérité de sa déclaration, et si la guerre n’était pas survenue, il eût transporté hors du caveau tous les objets précieux qui y sont renfermés.

    Jean Koenigolt vécut encore trois jours après avoir été administré par Jean-Chrétien Meyer, de Lucerne, vicaire de Bade, en présence duquel il a renouvelé sa révélation, ont encore assisté à cette révélation Théodore de Saltheim, capucin, Angelicus de Merskirch, capucin, Jacques Faller, grand-maréchal de l’abbaye de Massevaux, et Nicolas Neff, d’Uffholtz.



    (1)     : On appelait alors château inférieur (Unterhof) le grand château, la caserne Raoult de nos jours par opposition au château supérieur (Oberhof) qui était le nom du vieux château qui s’étend perpendiculairement derrière l’église paroissiale.

    (2)     : Cette tour se trouvait dans la cour du château, aujourd’hui place du marché. Elle est représentée sur la gravure de Zeiler. Son érection était attribuée aux Romains, mais elle n’était sans doute qu’un ouvrage de l’architecture allemande du moyen-âge. Elle fut abattue en 1670 et on y découvrit près de 60 javelots de fer. (cf. Grandidier : Histoire de la Province d’Alsace p.217)

    (3)     : Le texte porte Wangenbourg ; il est vrai que les nobles de Wangen étaient alors co-propriétaires de Géroldseck ; ils en avaient adopté le nom qu’ils avaient ajouté à leur nom patronymique.

    (4)     : On prenait alors la dent du narval, cétacé qui longe d’ordinaire les côtes du Groenland et de l’Islande, pour une corne de licorne ; le grand chapitre de Strasbourg en possédait une que l’on considérait comme une des plus grandes raretés du pays.

     

    La régence de l’évêché s’empressa de donner connaissance de ce document à l’évêque de Strasbourg, Léopold Guillaume d’Autriche, le 16 août 1642 ; ce prince lui ordonna de garder le plus grand silence sur l’existence de ce souterrain qui reliait la ville de Saverne au château du Haut-Barr et d’attendre le rétablissement de la paix pour en chercher l’entrée.


    L’évêque Léopold-Guillaume d’Autriche, qu’on avait surnommé le prince sans défaut, était tellement convaincu de l’existence du souterrain en question et d’un trésor qu’on y avait caché qu’il était résolu à faire faire les recherches les plus actives pour en découvrir l’entrée. En 1651, après le départ des Français, M. de Giffen, directeur de la chambre des comptes de l’évêché, se rendit par ordre de l’évêque Léopold-Guillaume à Soultz, dans la Haute-Alsace, où se trouvait alors le frère Cyrille, pour l’interroger de vive voix sur le secret que lui avait révélé l’ancien fontainier de Saverne avant de mourir. Le capucin ne put que répéter la déclaration que lui avait faite le moribond ; il ajouta que la voûte ou le souterrain en question se trouvait près du rocher qu’on appelle le lit ou le sépulcre de père DIDACUS et que ce rocher devait être connu par tout le monde. M. de Giffen informa l’archiduc Léopold-Guillaume de l’entretien qu’il avait eu avec le frère Cyrille. Le prince lui répondit, le 6 janvier 1652, qu’aussitôt que la tranquillité serait rétablie dans le pays et qu’on n’aurait plus à craindre les incursions des Lorrains, il fallait faire les recherches les plus actives pour tâcher de découvrir l’entrée du souterrain ; le 12 juillet suivant, comme il venait d’apprendre que le calme était rétabli en Alsace, il réitéra ses ordres. M.  de Giffen suivit en tous points les ordres de son seigneur et maître et fit faire des fouilles sur le sommet de la montagne, entre le château du Géroldseck et celui de Haut-Barr, mais toutes ses recherches demeurèrent infructueuses. Cet insuccès qu’il prévoyait le décida à envoyer, en 1653, le Seigneur Jean Reinecker, secrétaire de conseil de la Régence de l’évêché à Bruxelles, où résidait alors l’archiduc Léopold-Guillaume, en sa qualité de gouverneur général des Pays-Bas, pour l’informer du résultat négatif des fouilles et lui faire partager ses doutes sur l’existence du souterrain. Tous ses efforts furent inutiles, rien n’ébranla la foi du prince, toutefois il consentit à l’interruption des travaux, mais il recommanda au secrétaire de consulter un expert en travaux de mine.
    Après la mort de Jean de Giffen, survenue le 13 mai 1656, le dossier concernant le souterrain fut transmis au secrétaire Reinecker. Celui-ci s’intéressa vivement à cette affaire. Il se rappela que son ancien patron, le prévôt d’Eguisheim, lui avait parlé de souterrains cachés du château de Haut-Barr et qu’un noble lui avait dit que, lors du temps où il était page de l’évêque Jean de Manderscheidt, celui-ci en avait visité une partie accompagné par lui. « L’évêque Jean, avait ajouté l’ancien page, avait à peine parcouru la moitié du souterrain, que l’air insalubre et corrompu qu’il respirait lui fit éprouver un certain malaise et des étourdissements. Je lui frottait les tempes avec une eau balsamique et nous regagnâmes en toute hâte l’entrée ». Mais plus tard ce noble n’avait plus l’occasion de revoir la voûte dont il ne pouvait même plus se rappeler le lieu.

    Reinecker prit des informations. Entre autres un couvreur âgé de 80 ans qui avait souvent réparé les toits au Haut-Barr lui raconta qu’il avait plusieurs fois entendu parler de ce souterrain, que lors du creusement des fondations d’une maison près du château supérieur il avait vu parler l’évêque Léopold (1607 à 1625) à quelqu’un qui se trouvait au fond d’une fosse très profonde, mais qu’il ignorait ce qu’on y cherchait, et enfin plus tard les Français pendant qu’ils occupaient Saverne l’avaient interrogé à plusieurs reprises. En effet le secrétaire apprit de différents habitants de Saverne que les Français avaient fait des recherches actives pour découvrir le souterrain en question et que lors des fortifications élevés par le baron d’Haussonville ils avaient spécialement porté leur attention sur d’anciennes maçonneries, mais qu’ils n’avaient rien remarqué. Reinecker reconnut par les documents du dossier que les Français avaient même construit une demi-lune précisément à l’endroit où devait se trouver l’entrée du souterrain. Or, cette demi-lune n’était pas une fortification passagère, construite en terre, mais une construction très solide, faite de grosses pierres de tailles. Si donc véritablement le souterrain existait, il devait nécessairement être mis à jour lors de cette construction. Le secrétaire ayant de plus remarqué que le récit de Jean Koenigolt était sujet à caution et souffrait beaucoup de la critique, il crut devoir soumettre le 30 novembre 1659 à l’archiduc Léopold-Guillaume un rapport détaillé sur les constations qu’il avait faites ainsi que sur les travaux à entreprendre pour découvrir le souterrain. Il y dit que l’incendie  de la ville moyenne, arrivé pendant le siège de 1636, les fortifications élevées par les Français et même la démolition des fortifications de la ville, faite en exécution de la paix de Wesphalie, avaient entièrement défiguré et rendu méconnaissable l’endroit que Koenigolt avait indiqué comme donnant accès à ce souterrain ; que, comme le château inférieur menaçait ruine et qu’il devenait urgent de le faire reconstruire, sa démolition prochaine ferait indubitablement découvrir ce souterrain, si véritablement il existe ; qu’il était difficile de concevoir que ce souterrain pût passer sous les fossés du château et au travers des sources qui y jaillissent : que la construction de ce souterrain, sur une aussi grande étendue (de la grosse tour du château de Saverne à la pierre consacrée au père DIDACUS il y a juste une lieue) et à travers un sol accidenté et rocailleux, eût présenté des difficultés presque insurmontables ; que les fouilles récemment entreprise entre le château de Géroldseck et celui de Haut-Barr n’avaient fait découvrir aucun vestige de souterrain ; qu’à l’époque où Jean Koenigoltaurait pénétré dans ce souterrain, Jean Reinbold n’était pas le secrétaire de la Régence de l’évêché, mais que lui, Jean Reinecker, exerçait déjà ces fonctions ; qu’il était vrai qu’alors Charles Nierlin était le receveur général de l’évêché, mais qu’il n’était pas vrai qu’il eût assisté au récit que l’ancien fontainier aurait fait de sa prétendue visite au souterrain, que lorsque ce dernier fit sa révélation au frère Cyrille, la fièvre pernicieuse, dont il était atteint, l’avait fait tomber en délire, et que tout son récit n’était que le produit d’un cerveau malade et surexcité.

    Toutes ces remontrances paraissent avoir produit une impression profonde sur l’esprit de l’archiduc Léopold-Guillaume d’Autriche, car il renonça à la poursuite de ses investigations et se contenta de recommander à Jean Reinecker de surveiller la démolition du château de Saverne, et de lui ordonner, si lors de cette démolition on ne découvrait aucun vestige du souterrain, de faire creuser sous la grosse tour et de voir où aboutirait le trou qui devait s’y trouver.

    Trois ans après, le 20 novembre 1662, l’évêque de Strasbourg, Léopold-Guillaume d’Autriche, mourut à Vienne à l’âge de 45 ans, sans avoir renouvelé la tentative pour découvrir l’introuvable souterrain. Le rapport du capucin de Bade et les autres documents relatifs à ce souterrain furent déposés aux archives de l’évêché.

    Le successeur de l’archiduc Léopold-Guillaume d’Autriche sur le siège épiscopal de Strasbourg, François-Egon de Furstenberg fit reconstruire, en 1670, le château inférieur de Saverne et malgré la surveillance la plus active, exercée par tous les officiers de l’évêché lors de la démolition de l’ancien édifice, ils ne rencontrèrent aucune trace, aucun vestige du souterrain en question.
    La direction que le fontainier Koenigolt donnait au souterrain était celle de l’aqueduc qui amena à Saverne les eaux de la source destinée à alimenter les fontaines appelées Herrenbrunnen. Cette source, qui jaillit à 700m du village de Haegen, au pied de la montagne de Haut-Barr, était alors amenée à Saverne pour y alimenter les fontaines du château supérieur (Oberhof), du couvent de Récollets et de la recette générale, mais son drainage avait eu beaucoup à souffrir pendant les guerres de cette époque ; on en avait arraché et brisé les tuyaux. Lors de la construction de la Banque de France, en avril 1922, on mit à jour un souterrain voûté, de trois pieds de largeur et de cinq pieds de hauteur, qui avait la direction du Haut-Barr vers l’église paroissiale de Saverne et au fond duquel reposaient encore quelques vieux tuyaux en bois de pin de l’ancienne conduite. Mais ce souterrain aboutissait devant le mur d’enceinte de la forteresse.(5) Quelque temps avant son expatriation, le fontainier Koenigolt avait rétabli la voie souterraine, qui amenait ces eaux à Saverne, et quoiqu’il eût été chargé de ces travaux de restauration par le comte Hermann-Adolphe de Salm-Reiferscheid, administrateur de l’évêché, ils lui suscitèrent de nombreux démêlés avec la Chambre des Comptes. Il s’ensuivit même un commencement de procédure et lorsque Koenigolt tomba malade à Bade, le souvenir de ce procès, ravivé par l’excitation cérébrale, lui fit donner, selon toute apparence, au souterrain la direction que suivait l’aqueduc qu’il avait restauré. 

    (5)    Journal de Saverne, 23 mai 1922.

    Peu à peu le bruit qu’avait produit la révélation de l’ancien fontainier de Saverne s’était évanoui et un siècle s’écoula sans que l’on fit de nouvelles tentatives pour découvrir l’inabordable souterrain, quoiqu’il y eût constamment dans cette ville un assez grand nombre de personnes pour qui son existence ne formait pas l’ombre d’un doute.

    En 1772, le document du capucin de Bade parvint à la connaissance d’un Sieur Nicolas Pallas, négociant à Saverne. Celui-ci jadis dans l’opulence se trouva alors dans une situation pénible. En 1769 il devait payer à la ville de Saverne la somme de 18 583 livres 18 s. 3 d. qu’elle avait perdue par des fraudes faites par son beau-frère Jean Léger, receveur des deniers patrimoniaux de la ville, et pour lequel il s’était porté garant. Pallas insolvable fut obligé de quitter la ville. Cependant, en novembre 1771, on lui accorda un sursis et le laissa rentrer dans ses foyers. Pallas crut pouvoir rétablir sa fortune avec les richesses que l’on croyait enterrées sous les ruines de l’ancienne forteresse épiscopale, et fit faire des recherches dans les archives du couvent des récollets de cette ville, au sujet du Père DIDACUS, dont il est fait mention dans la révélation du Jean Koenigolt. Le moine chargé de ces recherches n’eut pas de peine à trouver dans le nécrologe du couvent l’acte mortuaire suivant :

    « Jn anno 1636, tempore belli Suecciae, die 25 Augusti, obiit admodum R. Pater DIDACUS, recollectus tabernensis et quadraginta annis terminarius in conventu huius urbis ; et talis sacerdos fuit interdum in Hohbaar, per viam occultam pro legenda missa. »

    «  En l’an 1636, pendant la guerre des Suédois, le 25 août, décéda le très rév. Père DIDACUS, récollet à Saverne et pendant quarante ans religieux au couvent de cette ville ; et ce prêtre monta de temps en temps au Haut-Barr par un chemin caché pour y dire la messe. »

    Il s’agit du père DIDACUS Schottmuller, inscrit en 1604 dans le registre de la confrérie de St-Michel à St. Jean Des Choux. Il était donc pendant 32 ans à Saverne. Le peu de sûreté des chemins  pendant le siège de Saverne en 1636 et la maladie empêchaient le révérend Père de porter aux soldats qui étaient en garnison au château les consolations de la religion. On grava alors sur un rocher qui borde le sentier qu’il prenait ordinairement pour se rendre à la forteresse, l’inscription suivante :

    Didace ! Cur renuis Sacrum portare Synaxin  

    Egroto fratri qui te exspectabat in Hohbar ?

    Sit labor et durum vestigia scandere montis,

    Quod via sit, meditare, tibi satis aspera ad astra.

    «  Pourquoi, o DIDACUS, refuses-tu de porter le Saint Viatique à ton frère malade qui t’attendait  dans le château du Haut-Barr ? S’il est fatiguant et pénible de gravir le sentier escarpé de la montagne, songe que le chemin qui mène au royaume des Cieux est au moins tout aussi pénible. »

    Cette inscription fut rencontrée encore en 1670 par François Feigenthal, directeur des bâtiments de l’évêché lors de la restauration de la conduite d’eau de la source du Haut-Barr.

    L’acte mortuaire du Père DIDACUS fut pour Pallas comme un trait lumineux et lui donna la conviction que le temps de guerre ou des troubles, le Père DIDACUS se rendait par le souterrain (per viam occultam) au château de Haut-Barr pour y célébrer les offices divins. Sur ces entrefaites, le prince de Rohan-Rochefort, qui se trouvait alors au château de Saverne, apprit que le Sieur Pallas devait posséder des indications précises et précieuses sur l’existence du souterrain du château de Haut-Barr ; il le fit appeler ; celui-ci se rendit au château, développa au prince tous les motifs qu’il avait de croire à l’existence d’un trésor caché sous les ruines de l’antique manoir féodal, lui communiqua tous les documents qu’il avait recueillis à ce sujet et eut la satisfaction de lui faire partager sa conviction. Le prince ne sut pas résister au désir de trouver le précieux trésor et fit faire pendant une année entière des fouilles sans trouver un indice quelconque de l’inabordable souterrain.

    Cette tentative infructueuse ne rebuta pas le négociant Pallas. Il consacra le reste de sa fortune à la recherche des précieuses statues sans voir  le succès couronner ses efforts. En avril 1773, il chercha à entrer en service chez Monsieur d’Essenville, entrepreneur de la manufacture de tabacs à Bruxelles. Quelques temps après, un procureur de Haguenau, alléché par la renommée des objets précieux confiés au souterrain, renouvela les fouilles sans en obtenir un plus heureux résultat.

    Il semble donc que le souterrain mystérieux restera toujours inabordable. Selon le dire de quelques personnes d’un âge vénérable, l’entrée se trouverait à Saverne sous la crypte de la chapelle Saint Michel, ancienne dépendance du château épiscopal, et au Haut-Barr l’issue serait masquée par l’autel de la chapelle castrale. Quoique la plupart des archéologues révoquent en doute l’existence de ce souterrain, la croyance au trésor qui y est recélé est encore généralement répandue dans notre contrée. La forteresse de Haut-Barr renfermait, il est vrai, comme tous les châteaux du moyen-âge, de vaste souterrains, dont la destination était de servir de magasins ou de prisons, mais on ne peut pas admettre que, réputée imprenable, elle ait eu besoin d’un souterrain, qui débouchât dans la forêt, pour offrir à la garnison un moyen de la quitter, quand il était devenu impossible de la défendre, ou qui communiquât avec la ville de Saverne, à travers un air malsain, méphitique et non viable, dans un but qu’il est impossible de définir.

    Le territoire du Haut-Barr formait dans l’origine un territoire distinct, séparé et indépendant de tout autre et quoiqu’il fût dans la suite annexé à la banlieue de Saverne, il était administré directement par les officiers de l’évêché, et le magistrat de cette ville n’avait aucune juridiction à y exercer. Cet état de choses fut confirmé par une transaction intervenue entre le cardinal Armand-Gaston de Rohan et le magistrat de Saverne, le 2 juillet 1726, et dès l’année suivante, les annexes de Saverne, qui comprenaient les anciens territoires de Greifenstein, Greuzfeld, Haut-Barr et Niederbarr (appelé autrefois Pfaffmatt) furent érigées en un minuscule bailliage ; un bailli particulier y fut établi « pour administrer justice aux habitants en première instance, sauf appel au conseil de la Régence. »

    Les ruines du château du Haut-Barr, furent longtemps une carrière inépuisable pour les habitants de Saverne et ceux des villages environnants.

    Lors de l’établissement de la ligne télégraphique aérienne de Strasbourg à Paris, un sémaphore fut placé par Claude Chappe en 1907 sur la cime du rocher qui porte le donjon. Il communiquait dans la direction de Strasbourg avec celui du Kochercberg et dans la direction de Metz avec celui de St. Jean-Courtzerode. Plus tard il fut transféré sur le monticule situé entre le Haut-Barr et le Grand Géroldseck. Mais le 8 janvier 1814 il fut enlevé et transporté à Saverne par les Russes  qui étaient arrivés la veille à Saverne(6). La station fut établie l’année suivante et elle resta en fonction jusqu’à ce que l’établissement du télégraphe électrique l’eût remplacée en 1852(7).

    L’ancien château de Haut-Barr, la maison sise dans la cour et les terres situées à l’entour, appelées la ferme, furent cédées vers 1728 en emphytéose au dernier commandant Jean Leroy, moyennant un canon annuel d’un boisseau de pois, d’un boisseau de haricots et de 50 florins en argent.

    Le 22 mai 1758 eut lieu une inspection générale des églises et chapelles dépendant de la paroisse de Saverne. L’évêque Constantin de Rohan ordonna « Pour la chapelle du Haut-Barr.

    1° La plus grande partie des petites images et papiers qui chargent et entourent les grands tableaux des autels sera supprimée.

    2° Les réparations nécessaires à faire dans cette chapelle, comme celles de sa toiture, de ses fenêtres, de son pavé et autres seront faites du produit des offrandes qui s’y font, dont la recette sera fidèlement couchée dans un registre particulier, sous l’inspection du curé. » (K57). La chapelle se trouvait donc dans un état lamentable, mais les autels subsistaient encore et les gens des environs la fréquentaient toujours.

    (6)    K 60 V, Vol. I f. 171

    (7)    EM IV 555

    Le 2 novembre 1789 le château et la forêt du Haut-Barr, bien de l’église, furent mis à la disposition de la nation. Au mois de septembre 1792 la chapelle fut fermée parce que des prêtres réfractaires y célébraient l’office divin. Le 23 frimaire an 2 (13 décembre 1793) la municipalité de Saverne prit l’arrêté suivant : «  Le citoyen Norman, officier municipal et de la police, a été invité et chargé de visiter tant les dedans que les dehors de cette ville et de faire enlever sur le champ tous les objets et signes fanatiques, de même que tous ceux qui représentent des attributs de la royauté abolie et anéantie, tels que fleur de lys, armoiries et autres. » (K 60 d. IX 84). C’est sans doute à cette époque que furent détruites les armoiries de jean de Manderscheidt qui ornaient la porte d’entrée du château.

    Le Haut-Barr fut vendu comme propriété national par l’administration départementale du Bas-Rhin le 9 fructidor an 4 (26 août 1796) à l’ancien conservateur des forêts de l’évêché, Maurice Kolb, de Saverne, qui les céda, le 22 messidor an 9 (11 juillet 1801), au général Clarke (depuis Duc de Feltre) (8).

    Celui-ci fit déblayer les abords du château afin de le rendre accessible aux curieux et aux touristes, il employa un grand nombre d’ouvriers à la création et à l’embellissement de l’esplanade qui s’étend devant sa face orientale et fit planter sur toute sa longueur la ligne de châtaigniers et la haie vive qui  en longe le bord. Il obtint, du consentement de Monseigneur Saurine, évêque de Strasbourg, par un arrêté du premier consul, signé à St. Cloud le 25 fructidor an 11 (12 septembre 1803), la permission de rouvrir la chapelle et d’y faire dire la messe.

    En 1811 le duc de Feltre projeta la construction d’un petit château devant le bastion Nord. Il avait déjà fait lever un plan de l’ancien château par le géomètre Ruetschmann. Mais ce projet ne fut pas réalisé. Au Musée de Saverne est conservé un brouillon du plan (No. 18). On y voit à l’emplacement du nouveau château projeté monter un sentier par l’avant-corps en gazon et conduire par l’ancienne poterne à la plate-forme du « bec ». Sur le plan figure également l’ancienne maison du concierge laquelle est encore bien représentée sur la vue du Haut-Barr par Schweigheuser.  Elle occupait la partie inférieure de la construction qui se trouve entre la grande porte d’entrée et la tour du puits. La nouvelle maison élevée au centre de la cour est entourée d’un jardin et d’un jardinet. En 1811 elle était destinée à servir d’habitation au garde et plus tard au forestier. Dans la Collection des vues de nos châteaux par Rothmuller se trouve[AF1]  (Pl.25) une belle gravure représentant cette maison.

    (8)    Henri-Jacques-Guillaume Clarke, duc de Feltre, comte de Hünebourg, fut comblé de faveurs et de dignités par le ROI Louis XVIII ; il fut nommé successivement ministre de la guerre, pair et maréchal de France, administrateur habille, il a rempli pendant longtemps des emplois éminents. Il était Grand officier de la Légion d’Honneur, Chevalier des ordres de la Couronne de fer, St. Hubert de Bavière,  de la Fidélité de Bade et de St. Henri de Saxe. Quel que soit le jugement que l’on porte sur sa conduite politique en 1814 et 1815, il faut dire à sa louange que deux fois ministre et ministre de Louis XVII pendant le temps des liquidations, il mourrut pauvre. Le duc de Feltre est né à Laudrecies le 17 octobre 1765.

     Les forêts et les prairies formant le surplus du domaine du haut-Barr furent acquises de l’Etat par Maurice Kolb suivant procès-verbal d’adjudication du 5 juin 1815 et celui-ci les revendit au duc de Feltre, le 20 mai 1817.

    Le duc de Feltre mourut à Neuwiller, le 28 octobre 1818. Ses immeubles furent vendus par adjudication à Lazare Wolff, propriétaire à Neuwiller, le 8 août 1821. Maurice Kolb, alors maire de Saverne, racheta le domaine du Haut-Barr des mains du sieur Wolff, le 20 décembre 1821. En juin 1824 il fit « reconstruire à neuf la toiture de la chapelle du pèlerinage du Haut-Barr, usée de la vétusté et menaçant ruine au premier coup de vent. » (9) Dans le partage qu’il fit de ses immeubles le 9 février 1838, Maurice Kolb attribua le Haut-Barr à sa fille Mademoiselle Pauline Kolb. Celle-ci fit démolir vers 1845 les ruines des bâtiments qui servaient jadis de logements et d’écuries à la garnison et construire sur leur emplacement une belle maison de campagne entourée de quelques parterres. Pendant la Grande Guerre un poste allemand de mitrailleuse contre avions fut place au Haut-Barr, près du pont-du-diable ; par une imprudence du poste la maison de campagne fut incendiée le 18 mai 1918 ; les restes furent enlevés depuis.

    (9)    K 60 III f. 84.

    En 1876 Mademoiselle Kolb vendit cette superbe propriété à Antoine Braun d’Oberhaslach et Jacques Kling de Saverne. Ils n’en conservèrent pas le caractère de beauté. Pendant le peu de temps qu’elle fut en leur possession, la jeune forêt, qui ombrageait si agréablement la montagne, fut totalement coupée, ce qui enleva à la délicieuse promenade son principal attrait. Elle a ensuite été acquise, en 1878, par l’Etat et depuis rien n’est négligé pour faciliter et rendre agréable aux touristes l’ascension de ces belles et célèbres ruines. Les sentiers sont grâce au concours du Club Vosgien toujours bien entretenus. Vers 1878 une route fut construite pour les personnes moins hardies préférant les commodités d’un véhicule. Rappelons qu’en 1880 la chapelle dont le chevet était crevassé et lézardé et qui était dans un état de dégradation alarmant, fut restaurée sur les plans de l’architecte Ch. Winkler. Auparavant déjà, le 1 octobre 1874, le château avait été classé comme monument historique.
    En 1901, la ville de Saverne prit le château en location pour 99 ans et à la place de la maison forestière elle fit construire le restaurant actuel, ouvert toute l’année. On y prend ainsi des pensionnaires.
    Quelques années plus tard la ville a fait capter la fontaine qui jaillit sur le versant ouest de la montagne pour conduire au moyen d’un bélier hydraulique une portion de cette eau très pure dans l’intérieur du château. Grâce à cette installation l’hôtelier dispose aujourd’hui encore d’une bonne eau de source fraîche.
    Un escalier placé par la ville en 1922 contre la paroi du rocher septentrional permet au touriste d’en atteindre la crête plus facilement  que par l’ancienne échelle qui était trop raide. En haut flotte le drapeau aux couleurs nationales. De là le coup d’œil est admirable. La vue embrasse un horizon immense, se perd vers l’Orient dans les montagnes escarpées de la Forêt-Noire et plonge dans la ville de Saverne et la vallée où la Zorn, aux capricieux méandres, roule ses eaux limpides. L’œil se plait à suivre la nappe d’eau du canal de la Marne au Rhin et les voies ferrées.  Dans le lointain la gigantesque flèche de la Cathédrale de Strasbourg s’élance hardiment dans les airs ; partout de riches et luxuriantes campagnes, des paysages pleins de contrastes, de beaux et innombrables villages aux clochers élancés se déroulent gracieusement à vos pieds et se groupent au bas des coteaux. Au sud se prolonge la chaîne des Vosges d’où sortent çà et là les têtes verdâtres d’une multitude de montagnes et de rochers aux formes fantastiques. Vers l’Ouest s’étend un rideau de forêts de sapins chevelus et des hêtres séculaires ; on a à ses pieds la pittoresque vallée de Lutzelbourg, le cours de la Zorn, la nappe d’eau du canal et le chemin de fer, qui dispute au canal et à la Zorn le terrain nécessaire à sa double voie. On jouit non seulement du ravissant panorama de la vallée, mais la vue s’étend encore sur la plaine accidentée de la Lorraine. Au Nord apparaissent le Bastberg (Mont St. Sébastien) avec ses crêtes jumelles. Plus loin on aperçoit la montagne pyramidale couronnée du fort de Lichtenberg, qui a donné son nom à une famille célèbre dans les annales de l’Alsace.

    L’œil du touriste cherche l’usine à fer que l’un des plus grands poètes de l’Allemagne, Schiller, à rendue célèbre par sa ballade de la Visite au Martinet (Der Gang nach dem Eisenhammer). On croit généralement que cette pieuse légende se rattache à notre contrée, mais hâtons-nous d’ajouter que, quoiqu’elle ait traversé fièrement les âges, les noms qu’elle fait vivre n’ont rien d’historique, que l’évènement qu’elle met en relief n’a pu se passer chez nous, que la comtesse de Saverne, dont le grand pète a immortalisé le nom, n’a jamais existé. Disons encore que le Martinet de Reinharddsmunster, où le traître Robert doit avoir trouvé la cruelle mort que le comte de Saverne destinait au jeune et pieux Fridolin, est de création moderne et qu’il n’a été fondé que vers la fin du XVIIème siècle sur le territoire de cette commune par M. Jean Friess, directeur de la chambre des comptes de l’évêché de Strasbourg, qui l’a cédé peu après à un forgeron nommé Laurent Schalleidener pour la somme de 600 florins.

    La légende n’était pas connue dans notre contrée avant qu’elle eût été mise en vers par Schiller. Ce poète l’a trouvée dans une collection de nouvelles ; «  Les contemporains »  composées par le romancier français Restif de la Bretonne (1734 à 1806). L’histoire y racontée joue dans la contrée de Vannes (Morbihan) (10). Depuis que Schiller l’a faite sienne, en la revêtant de son style splendide, les gens du pays font voir au touriste curieux, dans la vallée du Mosselbach, non seulement la forge où l’infâme Robert fut jeté dans la fournaise ardente mais encore la chapelle où le jeune varlet de la comtesse de Saverne servit pieusement la messe qui la sauva d’une mort imméritée. Nous n’avons pas besoin d’ajouter que cette chapelle est celle de St. Gall, qui s’élève sur le penchant de la montagne au-dessus du hameau de ce nom, appelé autrefois Waldhofen ou Waltershofen (Waldoniscuria). Cette chapelle date du douzième siècle ; elle a été construite par Meinrad II, abbé de Marmoutier, et consacrée, en 1143, en l’honneur de Saint-Gall, par le cardinal Théodewin, légat apostolique en Allemagne et ancien religieux au couvent de Marmoutier.

    (10) Le sujet traité dans cette légende se trouve déjà au Ruodlieb, poème latin du 11° siècle. (Revue des questions historiques, 1903 p. 1 à 44)

     

    *** Après la lecture de ces documents d'Archives vous pourrez comparer avec les travaux de Mr Fagioli sur les souterrains du Haut-Barr et vous verrez à votre avis si c'est " une Légende " OUI ou NON...***

     *** Qui est Dagobert Fischer ?  http://sitemap.dna.fr/articles/201010/06/dagobert-fischer-premier-historien,saverne,000002781.php ***

     


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    L'emplacement de la crypte par rapport au château du Haut-Barr et de la présence de 3 tronçons de souterrains.(Albert Fagioli)

    Pour la continuité de ces troix souterrains nous n'avons pas pu réaliser ces recherches car pour le moment aucune autorisation de la part de la mairie de Saverne n'avait été donnée pour tout ce qui concerne leur ban. Mr Fagioli ne comprends pas la réponse négative du Conseil Municipal de Saverne.

    Mais on peut déduire au moins pour l'un d'entre-eux le point terminal de celui-ci.(Celui qui provient d'Otterswiller et Saverne)


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  • L'emplacement de la crypte circulaire au niveau du rocher du Markfels dans le château du Haut-Barr, le jeudi 20 août 2015.(Albert Fagioli) 

    On peut voir sur cette photo la zone où se trouve la fameuse crypte du château du Haut-Barr que tous les chercheurs recherchent et également l'évêché de Strasbourg depuis plus de 374 ans (1642). Cette crypte se trouve à environ 30 ou 35 mètres en dessous du haut du rocher. A la base du rocher, auprès du parking il n'y a que 10 à 15 mètres. Pour accéder à cette crypte il vous faudra emprunter un souterrain depuis un endroit du château du Haut-Barr ou du Grand Géroldseck. Et certainement aussi un souterrain qui provient de Saverne...Une partie d'un des souterrains est comblé. Pour ce qui est de la partie concernant le ban de Saverne, au jour d'aujourd'hui aucune autorisation n'a été donnée.
    En toise cela fait entre 15.39 et 17.95.

    Pour ceux qui ne connaissent pas la légende du Haut-Barr, Mr Fagioli vous conseille de lire :

    ces quelques pages :
    Notice historique sur le Château du Haut Barr près de Saverne par Dagobert Fischer, Nouvelle Edition, revue et agrémentée par Léon Bachmeyer / Saverne Imprimerie-Librairie A. Mosbach Anc A. Fuchs 1927.

     

    https://www.facebook.com/albert.fagioli/media_set?set=a.941820689189687.1073741847.100000852930924&type=3 


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  • La distance entre la Tour de l'ancien château de Saverne au fameux Rocher dit de DIDACU. (Albert Fagioli)

    La distance entre la Tour de l'ancien château de Saverne au fameux Rocher dit de DIDACUS. (Photo Google Earth) (Albert Fagioli)

    On peut voir grâce à Google Earth la distance approximative à vol d'oiseau entre la Tour de l'ancien château de Saverne et le fameux Rocher dit de DIDACUS, découvert dernièrement par Mr Fagioli, il y aurait environ 2730m (définir l'endroit exact de cette Tour au 17° siècle)

    En admettant que le sentier n'était pas en ligne droite, nous pouvons donc bien arriver à la distance d'une lieue comme l'indique les archives sur la légende du Haut-Barr, page 36: " Notice historique sur le Château du Haut-Barr près de Saverne par Dagobert Fischer. (Nouvelle édition, augmentée en 1927 par Léon Bachmeyer)

     

    Voir quelques pages très intéressantes sur l'album de Mr Fagioli sur son Facebook : 

    https://www.facebook.com/albert.fagioli/media_set?set=a.941820689189687.1073741847.100000852930924&type=3

    On attends de voir s'il existe encore aujourd'hui quelque chose d'écrit sur ce fameux Rocher, de l'époque du Révérend Père DIDACUS. (Décédé en 1636) Et également s'il y a bien un accès depuis ce Rocher vers le Haut-Barr et vers Haegen.

    Une lieue : https://fr.wikipedia.org/wiki/Lieue 

     


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  • Les relevès GPS des souterrains du château du Haut Barr. (Albert Fagioli)(Photo Google Earth)

    Les relevés GPS des souterrains du château du Haut Barr. (Albert Fagioli)(Photo Google Earth)

    Voici un petit aperçue des relevés des souterrains du Haut-Barr. Ces relevés ont été réalisés depuis le mois de juin 2015 à septembre 2015, à raison d'une journée par mois. En coordination avec une société Strasbourgeoise. 

    Ils ont suivies en surface tous les 10 à 20 mètres les directions de ces souterrains. Pour certains ils arrivent dans des églises (Saverne, Haegen, Marmoutier, Otterswiller...) Cela n'est pas le hasard....

    Grâce à Google Maps (Ou Earth) on peut voir avec précision les emplacements de ces souterrains et leurs directions. Comme le souterrain qui arrive dans l'église d'Otterswiller, on peut voir qu'il prend d'abord la direction du village de Gottenhouse, avant d'aller dans le village d'Otterswiller. Pour le moment les relevés GPS n'ont pas encore été réalisés...Faute de temps...

    Les relevés dans la ville de Saverne n'ont pas pu avoir lieu, faute d'avoir eu les autorisations de la part de la mairie de Saverne. Mais certainement que les autres relevès jusqu'à Gottenhouse , Otterswiller, Thal-Marmoutier, Marmoutier et surtout celui qui va jusqu'à Friedolsheim se feront en 2016.

     

    Un projet de forage dans le village de Haegen est toujours d'actualité...Ainsi que des recherches autour du fameux Rocher dit de Didacus....Sans oublier le projet d'un passage de radar de sol dans les villages de Haegen, Otterswiller, Marmoutier...

    Tous ces relevés ont été réalisés grâce au Dowser de Mr Fagioli. Et vous pouvez voir avec les concordances avec le croquis fait à distance des emplacements de ces souterrains. (Croquis publié précédemment)

    La DRAC de Strasbourg a reçu ce croquis GPS ainsi que les rapports de toutes les investigations sur le terrain depuis le mois de juin.

     


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  • La schématique des emplacements des souterrains du Haut-Barr. (Albert Fagioli)

    La schématique des emplacements des souterrains du Haut-Barr. (Albert Fagioli)

    Voici la schématique des emplacements des souterrains du Haut-Barr. Nous avons réalisés des relevés GPS tous les 10 à 20 mètres dans la zone du cercle vert. C'est assez impressionant de voir le cheminement sur Google Map Marker de ces souterrains et de voir que pour certain ils ne sont pas toujours rectilignes. (Ce plan n'est que approximatif ...il n'y a que les relevés grâce à Google Map qui donnent les emplacements précis de ces souterrains) (La carte rélaisée avec Google Map Marker n'a pas été transmise à la DRAC ni aux communes concernées, mais vous pouvez voir une petite photo concernant la zone du Rocher dit de Didacus publié sur Facebook et sur son blog : 
    http://albert-fagioli.blogg.org/les-releves-gps-a-partir-du-rocher-de-didacus-albert-fagioli-laurent-g-a118812862 

    Et sur son album  Facebook : 

    https://www.facebook.com/albert.fagioli/media_set?set=a.941820689189687.1073741847.100000852930924&type=3

     


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  • Les DNA, Editions de Saverne, jeudi 10 septembre 2015,  " Château du Haut-Barr " " Chasseur de Légende ". ( Baron Guénolé)

     

    Les DNA, Edition de Saverne, jeudi 10 septembre 2015,  " Château du Haut-Barr " " Chasseur de Légende ". ( Baron Guénolé)

    Saverne - Château du Haut-BarrChasseur de légende

    Différentes baguettes en mains, un drôle de personnage sillonne depuis le mois de juin les alentours du Haut-Barr. Albert Fagioli est un chercheur radiesthésiste de Metz qui assure avoir défini le tracé d’une partie des mystérieuses galeries souterraines partant du château savernois. Il espère secrètement découvrir un trésor légendaire…

     Avec son dowser, un outil de radiesthésie, Albert Fagioli est capable de détecter l’emplacement des tunnels mais aussi leur profondeur. PHOTOs DNA – G.B 

     

    « On peut savoir ce que vous recherchez ? » demande un couple de Haegen, interpellé par la présence dans leur village de ce drôle de monsieur. Baguettes de sourcier dans les mains, Albert Fagioli marche en zigzag à travers les bois, guettant scrupuleusement la moindre réaction de ses étranges outils. Il en est persuadé, grâce à la radiesthésie, il est sur le point de définir précisément les tracés de plusieurs souterrains partant du château du Haut-Barr de Saverne. « C’est énorme ! » s’exclame-t-il, exalté par ses découvertes.

    Une salle souterraine d’environ sept mètres de diamètre sous le rocher du Markfels

    D’abord grâce à un pendule sur des plans, puis sur place avec l’accord des municipalités, ce n’est pas qu’un passage secret que le quinquagénaire de Metz dit avoir détecté, mais bel et bien tout un réseau de galeries situé à plus de dix mètres de profondeur. Un premier tunnel se dirigerait par exemple vers Friedolsheim en passant par Otterswiller avec également une bifurcation vers Saverne, et un second vers Haegen puis Marmoutier en traversant Thal-Marmoutier. Des salles et cryptes souterraines existeraient aussi sous certains édifices religieux. « Ces souterrains transitent, selon mes repérages, par des salles circulaires qui ont, pour certaines, un accès par des églises du XIIe siècle dans les villages concernés, révèle-t-il. Et le plus spectaculaire, c’est la localisation d’une salle souterraine d’environ sept mètres de diamètre sous le rocher du Markfels (le rocher le plus au sud du château du Haut-Barr, ndlr). »

    Si Albert Fagioli est aussi enthousiaste, c’est qu’un passage secret entre le château du Haut-Barr et celui des Rohan de Saverne fait l’objet de convoitises depuis longtemps, une légende évoquant la présence d’un trésor (lire encadré) … Jusqu’à aujourd’hui, plusieurs campagnes de fouilles et de recherches n’ont jamais abouti à un résultat concret. Pour l’heure, Albert Fagioli n’a pas obtenu les autorisations de recherches à Saverne.

    Un forage d’ici la fin de l’année

    Cependant, à Haegen, au pied du Haut-Barr, nul doute possible pour le chercheur extrasensoriel : à voir ses baguettes s’écarter ou tourner, il marche bel et bien au-dessus de souterrains. Malgré ses certitudes, il le sait pertinemment, des preuves concrètes doivent être maintenant apportées pour convaincre les plus cartésiens. Pour cela, il a effectué ces derniers jours un balisage GPS de ses tracés, en faisant un point tous les dix mètres environ. Au final, la carte de relèvement montre des tracés suffisamment concordants pour commencer à convaincre les plus sceptiques. Le chef d’une entreprise alsacienne spécialisée dans l’inspection des vieilles galeries, lui, y croit dur comme fer. « Nous effectuerons un forage de contrôle avant la fin de l’année si nous avons les accords administratifs », indique d’ores et déjà le patron, partenaire du projet, qui souhaite rester anonyme. Le forage aura probablement lieu dans un jardin privé de Haegen et fera l’objet, en cas de validation, d’une inspection caméra. « Je financerai l’opération en totalité en l’absence de mécènes », annonce le chef d’entreprise, lui aussi emballé. Si le sondage s’avère positif, le mystère du tunnel savernois serait en bonne voie d’être percé…

    Le rocher du père Didacus retrouvé par hasard.

    En suivant la trace du souterrain de Haegen, « nous sommes tombés par hasard sur ce rocher », raconte Albert Fagioli. Il en est sûr, d’après son emplacement et sa fissure horizontale caractéristique, il s’agit bel et bien du rocher de Didacus.
    Découverte surprise, à Haegen, du rocher où le père Didacus aurait eu l’habitude de se reposer entre 
    Saverne et le Haut-Barr au XVII e siècle. PHOTO DNA - G.B.
    L’ouvrage « Notice historique sur le château du Haut-Barr, près de Saverne », par Dagobert Fischer, parle du révérend père Didacus Schottmuller, récollet à Saverne et religieux au couvent de cette ville pendant quarante ans. C’est dans la fissure de ce rocher qu’il avait l’habitude de se reposer avant de monter au Haut-Barr pour y dire la messe ou de redescendre à Saverne.

    Le peu de sûreté des chemins pendant le siège de Saverne en 1636 et la maladie empêchaient le révérend père de porter aux soldats, qui étaient en garnison au château, les consolations de la religion. Il est alors dit que fut gravé sur un rocher qui borde le sentier que le père Didacus prenait ordinairement pour se rendre à la forteresse l’inscription suivante : « Pourquoi, O Didacus, refuses-tu de porter le Saint Viatique à ton frère malade qui t’attendait dans le château du Haut-Barr ? S’il est fatiguant et pénible de gravir le sentier escarpé de la montagne, songe que le chemin qui mène au Royaume des Cieux est au moins tout aussi pénible. » Le père Didacus est décédé le 25 août 1636 en plein milieu de la Guerre de trente ans.

    Avec son dowser, un appareil de radiesthésie, Albert Fagioli est sur la piste des mystérieux souterrains du château du Haut-Barr. PHOTO DNA – G.B. 

    La légende est bien connue des Savernois. Un souterrain creusé entre le château des Rohan, en cœur de ville, et celui du Haut-Barr, sur les hauteurs de la cité, abriterait un trésor. Une statue de Jésus Christ en or massif et celles de ses douze apôtres en argent auraient été cachées là pendant les guerres de religion. Mais l’accès à ce passage n’était transmis que d’évêque à évêque. Or, il arriva que l’un d’eux décède d’une mort subite sans avoir le temps de transmettre le secret.

    L’entrée du souterrain serait alors demeurée inconnue, et les différentes campagnes de recherches et de fouilles n’ont jamais rien donné… jusqu’à aujourd’hui. Car un chasseur de légendes des plus particuliers est sur la trace de ce mystérieux tunnel. D’abord avec un pendule sur des plans, puis avec ses baguettes sur le terrain, Albert Fagioli, radiesthésiste de Metz, a eu la surprise de détecter non pas un souterrain, mais tout un réseau de galeries situées à plus de dix mètres de profondeur et partant du Haut-Barr.

    Un forage d’ici la fin de l’année

    D’après lui, un premier tunnel se dirigerait vers Friedolsheim, en passant par Otterswiller, et bifurquerait vers Saverne. Un second irait vers Haegen, puis Marmoutier en traversant Thal-Marmoutier. « Ces souterrains transitent, selon mes repérages, par des salles circulaires qui ont, pour certaines, un accès par des églises du XIIe siècle dans les villages concernés », révèle-t-il. Bien que le chercheur extrasensoriel n’ait aucun doute sur ses découvertes, il sait qu’il doit aujourd’hui convaincre les plus sceptiques sur l’efficacité de sa méthode. Une fois les autorisations administratives accordées, une entreprise alsacienne spécialisée dans l’inspection des vieilles galeries, partenaire du projet, compte procéder à un forage dans le jardin d’un particulier à Haegen d’ici la fin de l’année. Si le sondage révèle effectivement la présence d’un souterrain, Albert Fagioli détiendra alors sa meilleure preuve. Et aura fait un grand pas vers la découverte du trésor de Saverne…


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  • La voûte ou le souterrain en question se trouvait près du Rocher qu'on appelle le Lit ou le Sépulcre de DIDACUS.(Dagobert FISCHER)

     

    La voûte ou le souterrain en question se trouvait près du Rocher qu'on appelle le Lit ou le Sépulcre de père DIDACUS.(Dagobert FISCHER)

    " Le capucin ne put que répéter la déclaration  que lui avait faite le moribond; Il ajouta que la voûte ou le souterrain en question se trouvait près du rocher qu'on appelle le Lit ou le Sépulcre de père DIDACUS et que ce rocher devait être connu par tout le monde. "

    Voir les autres pages d'Archives du livre de Dagobert Fischer, revue et augmentée par Léon Bachmeyer, 1922, Saverne : 

    https://www.facebook.com/albert.fagioli/media_set?set=a.941820689189687.1073741847.100000852930924&type=3


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