• Georges Bischoff, Directeur de l'institut d'histoire du Moyen âge de l'université de Marc-Bloch de Strasbourg. (Olivier Simon)

    Georges Bischoff, Directeur de l'institut d'histoire du Moyen-Age de l'université de Marc-Bloch de Strasbourg. (Olivier Simon)

    " Opinion de Georges Bischoff "

    " RENDRE PUBLIQUES CES INFORMATIONS "

    " L’universitaire Georges Bischoff, médiéviste reconnu, est aussi sceptique qu’intrigué. Les découvertes attisent beaucoup sa curiosité.

    <script type="text/javascript"></script> Prudent, Georges Bischoff, directeur de l’institut d’histoire du Moyen Âge de l’université Marc-Bloch de Strasbourg, se montre également très curieux en ce qui concerne les découvertes faites au Pays de Sarrebourg. Il connaît bien le secteur, surtout en direction du massif montagnard, pour s’intéresser de très près à l’histoire des châteaux forts de Dabo et Walscheid. L’ordre des chevaliers teutoniques, il connaît aussi. «  Il y a beaucoup de légendes populaires donc c’est toujours assez compliqué  », prévient, en préambule, Georges Bischoff. En revanche, l’historien reconnaît que l’usage de nouvelles techniques a permis des avancées étonnantes. « Depuis que l’on dispose d’images satellites sur des sites internet tels que Google Earth, il est facile de faire de l’archéologie aérienne. Il est même probable que l’on puisse désormais trouver des vestiges qui restaient invisibles jusqu’à présent. En période de sécheresse des traces peuvent apparaître beaucoup plus nettes. D’autres anomalies sur le terrain peuvent aussi se révéler, en rapport avec des éléments livrés par une tradition orale ou l’imaginaire collectif souvent entretenu par l’environnement culturel, en particulier à la fin du XX e siècle. »
    Les yeux de la foi

    Pour Langatte, Georges Bischoff se dit persuadé qu’il y a quelque chose d’intéressant : «  La configuration d’une ferme fortifiée est courante, surtout à la fin du Moyen Âge. Il y a des choses qui peuvent ne pas avoir existé longtemps, notamment du fait des destructions survenues au cours de la guerre de Trente Ans… L’on voit beaucoup de choses avec les yeux de la foi, donc souvent il s’agit de problème d’interprétation ! Mais ce qui est paradoxal, c’est que l’on continue de découvrir des châteaux forts, notamment à Dabo. Nous possédons très peu d’éléments d’avant le XIII e siècle et de ce point de vue les informations provenant de toutes les sources sont importantes. Les amateurs peuvent aussi apporter des choses d’autant plus qu’ils remarquent parfois des détails que les professionnels ne voient pas. Il faut ainsi donner une publicité à ce genre de découvertes, cela permet d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur le patrimoine mais aussi d’éviter que des dégâts soient commis par des gens qui ne se rendent pas compte de la valeur des choses. »

    Doute sur les galeries

    Ce dont Georges Bischoff doute, en revanche, c’est de la réalité de galeries souterraines. «  Il faut considérer le rapport investissement et utilité qui serait absurde. C’était d’ailleurs un très mauvais moyen pour relier deux endroits et en cas de nécessité de fuir une corde le long d’un mur était plus efficace ! Le mot crypte est aussi très connoté. Qu’il existe une salle souterraine, pourquoi pas ? Cela peut être une glacière une veine d’extraction d’un minerai, selon la structure géologique, ou des éléments de travail de sape dans l’hypothèse d’un siège. Cela peut aussi être des travaux de drainage ou des tranchées qui ont ensuite été recouvertes lor s d’effondrements… Je suis sceptique. Mais tout est possibles… » "

    Voir l'article : http://www.republicain-lorrain.fr/fr/region/article/3221402/Rendre-publiques-ces-informations.html 

     


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