• Les DNA, dimanche 4 octobre 2015, " Le découvreur de cryptes disparues... ". (Aurore Bac) (Franck Delhomme)

     

    Les DNA, dimanche 4 octobre 2015, " Le découvreur de cryptes disparues... ". (Aurore Bac) (Franck Delhomme) 

    " Neubois - Un radiesthésiste au château du FrankenbourgLe découvreur de cryptes disparues…

     

    Grâce à ses capacités de radiesthésiste, Albert Fagioli est persuadé d’avoir dégoté « une salle souterraine inédite » sous le château du Frankenbourg, surplombant le sommet du Schlossberg. Il prétend même que cette salle renfermerait quelque chose… Et si c’était le trésor du Chapitre de la cathédrale de Strasbourg ?

    On a dit de Cuvier qu’il était un « découvreur de mondes disparus »… Albert Fagioli, quant à lui, est un découvreur de cryptes disparues. Ce radiesthésiste de Metz, qui n’officie pas dans la recherche de conduites d’eau et encore moins de personnes disparues, pense avoir trouvé une crypte souterraine sous le château du Frankenbourg. Son domaine : la découverte de cavités oubliées.

     

    Est-ce qu’il y a une salle souterraine ? Oui. Est-ce qu’elle est vide ? Non…

    Hier matin pourtant, c’était la toute première fois qu’il mettait les pieds au centre de ce vieux burg qu’il imaginait plus vaste. Il avait déjà repéré, chez lui le 6 septembre dernier sur un plan, les emplacements d’une crypte circulaire et de trois départs de souterrains, plus un tronçon qui arrive au milieu du donjon. « Ne me demandez pas comment j’ai trouvé cela », souffle Albert Fagioli. Parce que les gens auraient du mal à croire que c’est grâce à un pendule, dit de l’abbé Mermet du nom de son inventeur, qu’il a pu tracer ces lignes sur la carte.

    Sa tâche aujourd’hui est de confirmer ses intuitions sur place. Mais sa foi est sans bornes sur ce point : il aurait découvert des souterrains en plusieurs endroits, en Alsace mais aussi dans toute la France grâce à ses capacités divinatoires qui ne lui auraient jamais fait défaut. Un don qu’il aurait découvert fortuitement en lisant un magazine en 1995 et qui lui aurait donné l’idée de se procurer un « dowser avec chambre témoin », outil de radiesthésie qui a la forme d’un pistolet. « A 17 ans déjà, j’avais une poêle à frire et je cherchais des trésors »…

    Sur le terrain, Albert Fagioli sort son instrument qui réagit à la force du champ magnétique pour donner les dimensions des profondeurs découvertes, en plus de leur situation. Et il l’interroge avec son esprit. « Est-ce qu’il y a une salle souterraine ? », demande-t-il en marchant. Car s’il ne pense pas à un souterrain, le dowser ne se mettra pas à chercher…

    L’outil, d’abord figé, va se mettre à tourner comme par magie à l’endroit où il aurait repéré les contours de la salle circulaire d’abord, puis des trois souterrains ensuite. Quant aux deux baguettes en cuivre, utilisées dans les travaux publics et dont il se sert également, elles s’écartent. Et celles de sa fabrication artisanale en acier, elles pointent le sol…

    Selon ses pronostics, la salle se situerait à environ 15 m du sol et ferait quelque 8 mètres de diamètre. Chacun peut imaginer qu’elle aurait pu servir à évacuer le château en cas de siège…

    « Un chercheur extrasensoriel »

    Si Albert Fagioli livre tout de ses découvertes en alertant le plus souvent les services de l’état tels que la Drac ou les Bâtiments de France, il reste évasif quant à ce qu’enfermerait cette crypte… « La salle n’est pas vide », consent-il à dire. Ce n’est pas son petit doigt, mais son dowser qui lui a dit… Le radiesthésiste, sûr de lui, s’agace à la pensée qu’on pourrait le prendre pour un farfelu. Il reste prudent mais lâche un pavé dans la mare en citant une source historique : « Tout ce que je peux vous dire, c’est que le trésor du Chapitre de la cathédrale de Strasbourg a transité par le Frankenbourg. Dans les archives, on perd sa trace… » en 1632, date à laquelle les Suédois pillent et incendient le château.

    Celui qui se considère comme « chercheur extrasensoriel » pratiquant de l’« archéologie intuitive à distance » a besoin désormais d’autorisations et de mécènes pour espérer un jour éclaircir ce mystère. Ce n’est pas le tout de découvrir, encore faut-il creuser… Et de son aveu, « rien ne bouge » la plupart du temps. "

    http://www.dna.fr/edition-de-selestat-centre-alsace/2015/10/04/le-decouvreur-de-cryptes-disparues 

    Facebook : 
    https://www.facebook.com/albert.fagioli/media_set?set=a.967195336652222.1073741850.100000852930924&type=3

     


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