• Le Républicain-Lorrain du dimanche 22 avril 1990. (Edition de Sarrebourg) (Service Documentation du Républicain-Lorrain)


    Le Républicain-Lorrain du dimanche 22 avril 1990. (Service Documentation du Républicain-Lorrain)

    " Chonique du temps passé "

    " Le trésor de Marthille "

    " L'appât du gain, l'idée d'une fortune rapide, la « couleur de l'argent » ont de tout temps attiré les hommes. Pauvres ou riches, chacun en veut davantage et c'est l'un des traits naturels de l'être humain. Depuis que le monde est monde, les princes collectionnent les diamants, et les manants fouillent inlassablement la terre à la recherche de la poussière d'or qu'ont laissé traîner leurs maîtres à leur intention. Combien d'hommes sont morts pour quelques carats, émeraudes ou saphirs ?<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>En 1925, le village de Marthille fut promu au rang d'Eldorado Lorrain.
    Et si l'histoire du trésor fit beaucoup de dupes, on ne déplore pourtant aucun incident notoire. Qu'en est-il aujourd'hui ? Rappelons les faits.
    <o:p> </o:p>L'affaire débute en 1925, un certain Gaston Masculier, 28 ans, mécanicien à Metz, découvre dans la bibliothèque de son père un livre contenant un parchemin qui avait été inséré dans la reliure, et s'en était échappé alors que le jeune homme voulait détruire l'ouvrage. Intrigué, monsieur Masculier présente sa découverte à l'un de ses amis :
    Monsieur K....

    Celui-ci déchiffre le document avec étonnement : il s'agissait d'un testament de 4 pages écrit d'une façon maladroite à l'encre rouge et auquel était adjoint un croquis. Daté du 17 avril 1822, il était signé d'un certain Comte Jean-François Savary, général d'Empire, et rédigé par ce dernier depuis une prison de Belfort. Le comte Savary indiquait qu'avant son arrestation par les Bourbons il avait dissimulé une fortune considérable dans un souterrain près d'une ancienne abbaye non loin de Morhange, à Marthille, ainsi qu'en faisait foi le croquis joint au testament. Aidé par un valet, le comte avait enterré deux grandes caisses en fer pleines de sacs d'or, de diamants et de bijoux..."
    <o:p> 

    </o:p>
    <o:p>
    </o:p>
    " Il faut noter d'ores et déjà que Gaston Masculier, afin de faire disparaître les noms des bénéficiaires du testament, avait exécuté deux copies du document et détruit l'original. Par quels arcanes rencontra-t-il Maître Fidel, ancien notaire à Pont-à-Mousson ? L'explication reste à paraître. "<o:p> </o:p>(À suivre).

     


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