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La Semaine, " Trésor de Marthille " du 19 au 25 août 2010. (Gaston Schwinn)
La Semaine, " Trésor de Marthille ", du 19 au 25 août 2010. (Gaston Schwinn)" Albert Fagioli cherche aussi des mécènes "
" C'était il y a un mois : le 13 juillet un équipe de télévision est venue interviewer Albert Fagioli pour un sujet sur la chasse aux trésors, programmé sur une chaîne du service public en octobre/ novembre prochain. Reconnu aujourd'hui comme un éminent spécialiste de la chose, l'habitant de Charly-Oradour de 46 ans se dit simplement un amateur aussi éclairé que passionné, un amateur qui a aussi le "don ", ses aptitudes en radiesthésie lui permettant de "sentir" et de "découvrir" cryptes et souterrains oubliés par le temps.
Intéressé depuis son plus jeune âge par l'Histoire et les énigmes liées aux trésors, c'est en 1995 que ce mécanicien (régleur sur offset) de profession s'implique totalement comme chercheur après avoir lu et relu tous les livres de références qui lui tombaient sous la main. Son intérêt s'attache d'abord au "trésor de Marthille", petite localité du Saulnois, proche de Morhange. Cité déjà en 717 dans la charte, ce fief de seigneurs a été incendié en 1325, dévasté lors de la guerre de trente ans. Il s'énorgueillit toujours de vestiges galo-romains, d'une chapelle du XV° siècle et, surtout, recèle en son sol un trésor, celui dit de " Savary ".
Ni une, ni deux : Albert Fagioli dépoussière tout ce qui a été dit sur le sujet. En 2001 il prouve que le trésor n'est pas celui de Louis François comte de Savary mais du duc d'Enghien, Louis Antoine Henri de Bourbon (héritier des Condé), l'une des plus grandes fortunes de France. Exilé en Allemagne dans le pays de Bade, c'est en voulant récupérer une part de ses immenses biens- alors qu'il a été attaqué vers Destry, sur le chemin du retour de Paris vers Strasbourg - que l'illustre personnage aurait décidé de cacher quelques 400 kilos d'or et de joyaux (ainsi que sa médaille du Saint-Esprit, la Croix de Malte et la Croix de Saint-Louis) dans l'un des souterrains d'un château dévasté à Marthille.
Si Albert Fagioli a fait de ses recherches et de ses certitudes un roman, " Le testament du duc d'Enghien", il lui reste à exhumer ce trésor qu'il a -" c'est sûr " dit-il-localisé. Il a déjà l'autorisation du propriétaire des lieux. Reste à trouver un mécène pour lui donner un coup de pouce financier et, surtout, à obtenir l'autorisation de la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles) pour effectuer ces " fouilles archéologiques ". Du courrier a été échangé. Un dossier doit être monté qui sera soumis à la commission interrégionale qui se prononcera en février 2011. L'heure de gloire pour l'Indiana Jones Mosellan ?
Corne d'abondance
D'autres pistes focalisent l'intérêt du chercheur mosellan, et non des moindres. Dans l'Aude, à Rennes-le-Château (trésor dit de l'Abbé Saunière), Albert Fagioli a détecté sur le célébrissime site une nouvelle crypte. Là aussi un dossier est à monter, un partenaire financier à trouver et des autorisations à obtenir.
En Lorraine, ce sont six sites qui sont étudiés actuellement de près par le chercheur dont les compétences ont été également été sollicitées sur le front de l'Histoire templière dans la région. A Pierrevillers, un village mosellan cité dans des ouvrages pour " son trésor ", " il pourrait y avoir quelque chose dans une crypte ou un caveau " localisé dans l'église templère, souligne Albert Fagioli qui aimerait pousser d'autres recherches à Langatte, un site templier (ou teutonique) alors inconnu, mis en lumière lorsqu'un trou circulaire, de 4 mètres de profondeur s'est formé dans un champ de blé en mars 2010. A partir de cette découverte, ont été détectés plusieurs souterrains reliés à une ferme (ancienne commanderie) et à un château/forteresse dont il reste plus que l'empreinte dévoilée par des vues aèriennes.En savoir plus :
" Le testament du duc d'Enghien. Le secret du fabuleux trésor de Marthille ".
Editions Coprur.
Contacts : http://albert-fagioli.blogg.org
Tags : trésor, marthille, gaston, la semaine, schwinn
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