Après des cryptes dans l'Aude, le radiesthésiste affirme avoir trouvé l'île au trésor

Un éditeur parisien s’intéresse aux recherches d’Albert Fagioli que l’on voit ici dans les ruines de l’abbaye d’Alet-les-Bains. PHOTO/LIMOUX GUILLAUME

Albert Fagioli est radiesthésiste. Cet été dans l’Aude, il avait repéré des cryptes. Cette fois-ci, il s’agit d’un trésor. Un éditeur l’a contacté.

"Tant pis si des pilleurs se précipitent sur l’île pour rechercher le trésor du capitaine et pirate William Kidd (1645-1701) que j’ai repéré sur une carte... À moins qu’eux aussi ne me prennent pour un idiot". Albert Fagioli se lâche, trop agacé par le climat de suspicion dont il estime être la cible.

Rappelons que cet été, dans l’Aude, notamment dans le Limouxin, ce radiesthésiste a découvert des cryptes et des souterrains sous différentes abbayes. Mais cette fois-ci, il s’agit d’un trésor. Et en guise de riposte aux sceptiques, il décide de livrer une petite partie de son secret. Toute petite cependant, car il réserve l’essentiel à son futur éditeur parisien. Ce qu’il confie à L'Indépendant n’est donc qu’une infime partie de ses recherches. Mais ça se précise. « L’île où se trouve le trésor de Kidd est au large de la Thaïlande par 9°, 18’48,49’’ N de latitude et 99° 54’44,42’’ E de longitude (voir carte ci-dessous) dans une zone géographique appelée Taling Ngam. Je pense que ce trésor, dont Kidd a dit que la valeur se montait à 100 000 livres, serait un joli cadeau à offrir au roi de ce pays d’Asie ».

Réputation en jeu

Albert Fagioli est prêt à mettre en jeu sa réputation. Il n’a pas peur : « J’ai tout calculé et n’importe qui peut le vérifier ». Pourquoi pas ? Après tout, l’homme n’en est pas à son premier coup d’essai (comme on a pu le voir dans l’Aude). En Lorraine, où il habite, il a déjà découvert des sites templiers, tous authentifiés par la suite. En 2008, il a même repéré le testament du Duc d’Enghien ; le texte reposait entre les pages d’un petit missel trouvé plus tard, et sur ses indications, chez un particulier, à Metz. « Je ne sais pas ce qui se passe en France mais personne ne bouge, excepté cet éditeur qui m’a contacté et avec lequel j’ai rendez-vous en janvier pour signer le contrat. Le livre devrait paraître en juin prochain »...

« J’ai l’impression qu’en France, on ne me prend pas au sérieux. Pourtant, l’ambassade de Grèce, elle, m’a contacté. J’ai en effet informé les autorités de ce pays que j’avais repéré une grotte dont l’emplacement est recherché depuis près de deux cents ans. Même l’ambassade d’Égypte est intéressée par mon travail, spécialement la professeur Amal El Sabban que je dois rencontrer de nouveau. J’ai repéré des salles souterraines dans la vallée des Rois -plus précisément à Gizeh- qui ne sont pas encore mises au jour. J’attends les autorisations pour aller là-bas. C’est un peu long car la situation du pays n’est pas facile ».

Repérages troublantsAlbert Fagioli, qui se définit comme « chercheur extra-sensoriel », travaille à partir de cartes ou de mappemondes sur lesquelles il passe un dowser (équivalent des baguettes de coudrier) de même qu’un pendule pour finaliser l’emplacement de ce qu’il repère. Le résultat est plus que troublant comme ce fut le cas à à Alet-les-Bains, Pieusse, Saint-Hilaire, Pomas, à la Cité de Carcassonne.... Tout cela pourrait ressembler à un joli conte de Noël, mais un dowser prouve le contraire.  

Envie d'aller chercher le trésor? Repérer l'île sur laquelle il se trouve ci-dessous...

https://www.google.fr/maps/place/Surat+Thani,+Mueang+Surat+Thani+District,+Province+de+Surat+Thani,+Tha%C3%AFlande/@9.3117454,99.910302,1196m/data=!3m1!1e3!4m2!3m1!1s0x3054066238bdcdf1:0x76a203de8fc1a5f8

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