• Réponse de la DRAC de Montpellier concernant le projet de micro-forages du sous-sol de l'église, 8 avril 2011. (Henri Marchesi, Conservateur Régional de l'Archéologie)


    Réponse de la DRAC de Montpellier concernant le projet de micro-forages du sous-sol de l'église, 8 avril 2011. (Henri Marchesi, Conservateur Régional de l'Archéologie)

    " Objet : Église paroissiale de Rennes-le-Château, département de l’Aude. "

    " Monsieur,

    Par votre courrier en date du 21 mars 2011 vous faites une demande d’autorisation de recherche concernant le sous-sol de l’église paroissiale de Rennes-le-Château.
    Je dois d’abord remarquer que contrairement à ma demande formulée lors de mon précédant courrier daté du 4 juin 2009-qui est d’ailleurs annexé à votre demande-vous ne fournissez pas les documents que j’attendais.

    Dans votre courrier, et dans le volumineux dossier que vous y joignez, je ne vois nulle part une problématique scientifique qui puisse s’apparenter à une recherche archéologique. Un résumé de l’histoire de Rennes-le-Château ne peut en effet constituer un projet de recherche. Comme beaucoup de villages perchés actuels du Sud de la France, celui-ci a probablement été d’abord un oppidum gaulois, puis une agglomération antique puis un village médiéval. Cela ne justifie en rien, d’aller explorer le sous-sol de son église. Vous signalez aussi la possibilité d’au moins « un tombeau des seigneurs de Rennes » sous l’église. Je suis obligé de vous dire que cela est relativement fréquent ; voire banal, sous la plupart des églises d’origines médiévales. Dans lesquelles la petite noblesse avait coutume de se faire inhumer. Par ailleurs, la nature géologique du rocher qui supporte le village explique facilement et sans mystère que de nombreuses cavités naturelles puissent s’y trouver.
    En vous lisant attentivement, je conclus que votre projet s’apparente en fait à une recherche au trésor avec ambitions médiatiques qui n’a rien à voir avec la programmation nationale de la recherche archéologique portée par le Ministère de la Culture et de la Communication. En conséquence, je me vois dans l’obligation de vous refuser l’autorisation de réaliser des recherches archéologiques sur la commune de Rennes-le-Château. Je dois enfin  vous rappeler que toute recherche archéologique menée sans l’autorisation préalable du Préfet de Région constitue une in fraction au Code du Patrimoine passible de poursuites judiciaires.
    Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.

    Copie : Mairie, gendarmerie.

    « Pour le Préfet de Région Languedoc-Roussillion et par délégation P/ Le Directeur régional des Affaires Culturelles par autorisation. »

    Henri MARCHESI, Conservateur Régional de l’Archéologie. "

    Et oui voilà encore une réponse négative de la part de la DRAC de Montpellier concernant Rennes-le-Château. Apparemment le projet n'est pas assez scientifique et il s'apparente à une chasse aux trésors !!!!

    De toute manière quoi que l'on propose aux DRAC  de France, ils auront toujours quelques choses à dire pour refuser les projets de recherche qu'ils soient à Rennes-le-Château ou dans un autre lieu. On a l'impression qu'ils veulent le monopôle des recherches et ils sont très avares pour laisser des étrangers faire des fouilles en France. M. Fagioli avait proposé une équipe de chercheurs et de scientifiques de renom pour son projet sur Rennes-le-Château. Les professeurs Eisenman, Barattolo et le docteur Manicardi de la SAP en Italie. Oui, certes il pourrait y avoir de la jalousie de la part des scientifiques Français et Archéologues si des étrangers venaient découvrir quelques choses à Rennes...Même du CNRS... peut-être que les scientifiques Français sont trop peureux de subir un revers ou un échec...

    Malgrès la réponse négative de la part de la DRAC, les scientifiques et les professeurs gardent leur soutien aux projets de M. Fagioli.

    Si M. Fagioli ne s'était pas intéressé à l'histoire du trésor de Marthille, jamais il aurait résolu l'énigme de ce fabuleux testament, qui d'après lui, pourrait être le testament le plus cher au monde. Non pas pour être celui du dernier des Bourbon-Condé, mais plutôt par ces révélations concernant trois fabuleux trésors monétaires dont le sien (personnel).

    Apparemment on reproche à M. Fagioli d'être un chercheur de trésors... Je crois que lorsque la dette en France aura atteint les 3000 milliards d'Euros on s'occupera certainement pour trouver des nouveaux moyens pour remplir les caisses de l'Etat. Comme le fait en ce moment l'Etat Grec concernant le trésor D'Ali Pacha qui pourrait renflouer les caisses et effacer la dette public qui est aux alentours de 300 milliards d'Euros.

     


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